Sidi Touré et le représentant résident de la FAO s’imprègnent du fonctionnement de la station d’alevinage de Dompleu

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Sidi Touré et le représentant résident de la FAO s’imprègnent du fonctionnement de la station d’alevinage de Dompleu
Sidi Touré et le représentant résident de la FAO s’imprègnent du fonctionnement de la station d’alevinage de Dompleu

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Man, 25 nov 2021 (AIP)- Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, et le représentant résident du Fonds des Nations unis pour l’alimentation (FAO), Samy Gaiji, ont effectué, mardi 23 novembre 2021, une visite d’imprégnation du fonctionnement de la station d’alevinage de Dompleu, à Man, dans le cadre de la politique de développement de la pêche et de l’aquaculture.

MM Touré et Gaiji ont visité le barrage pour la retenue d’eau de la station, l’entrepôt réhabilité pour les aliments des poissons et les étangs piscicoles de la station d’alevinage de Dompleu en phase de rénovation par la FAO.

“Nous allons discuter des livrables qui ont été effectués, qui sont assez conséquents dans la promotion de l’aquaculture dans la zone, mais aussi parler des projets d’avenir pour continuer à dynamiser dans la région du Tonkpi la production en aquaculture-pisciculture surtout chez les familles qui sont dans le besoin au niveau économique”, a déclaré le représentant de l’organisme onusien.

Le poisson constitue la principale source de protéines animales du consommateur en Côte d’Ivoire avec une consommation d’environ 24,9 Kg par an et par habitant. La production halieutique nationale ne couvre qu’à peine 20% des besoins du pays.

Alors, l’alternative trouvée en la matière au-delà de la pêche qui n’est pas viable en termes de durabilité, c’est d’aller vers la réalisation de champs aquacoles, et la Fao est un acteur principal à la matérialisation de cette ambition du l’Etat Ivoirien a expliqué le ministre.

Il a souhaité que la station d’alevinage de Dompleu puisse produire des alevins en quantité pour pouvoir certes alimenter la région mais aussi la sous-région. « Cet objectif avait commencé à être atteint jusqu’à la crise malheureusement qui a fait que cette station a été abandonnée. La FAO est intervenue dans sa réhabilitation et c’est ce que nous sommes venus constater. Nous allons passer de la vingtaine d’étangs à près d’une centaine d’étangs qui vont être réhabilités pour le bonheur des populations », a fait savoir Sidi Touré.

”C’est une meilleure façon d’adresser la problématique de la sécurité alimentaire mais aussi de la fragilité des foyers spécifiquement par rapport aux revenus qu’ils vont engranger. C’est une stratégie qui nous permet d’atteindre tous nos objectifs dans le domaine rural”, a-t-ajouté.

La Côte d’Ivoire produit 5 000 tonnes de produits halieutiques par an. Les besoins de ses 25 millions d’habitants sont estimés à 500 000 tonnes de poissons.

Les importations de produits halieutiques, par an, entraînent d’importantes sorties de devises, environ 100 milliards Fcfa, tandis que le pays regorge d’atouts naturels pour faire partie des pays leaders dans la production aquacole mondiale.

Selon la FAO, les atouts naturels de la Côte d’Ivoire sont considérables, avec près de 150 000 ha de lagunes, 350 000 ha de lacs et de nombreux bas-fonds propices à l’implantation d’exploitations aquacoles ainsi qu’une riche faune aquatique renfermant plus de cent familles de poissons dont plusieurs espèces ont un potentiel aquacole certain.

Face à toutes ces potentialités, la Côte d’Ivoire par le truchement de son ministère en charge des Ressources animales et halieutiques, avec l’aide des partenaires entend investir dans le développement durable des chaînes de valeurs de la pêche et de l’aquaculture.

ebd/ask

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