Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’entreprise EJARA propose de redéfinir l’inclusion financière dans la zone CFA en démocratisant l’investissement par le web 3.0 et la blockchain, rapporte un communiqué transmis vendredi 10 décembre 2021, à l’AIP.
Lors d’un atelier intitulé « Blockchain & Inclusion financière », animé durant la 1ère Edition de Africa open innovation summit (AOIS), tenue les 25 et 26 novembre 2021, à Abidjan, la directrice générale de l’entreprise de EJARA, Nelly Chatue-Diop, a proposé l’utilisation de la technologie blockchain afin de permettre une inclusion financière au sein de la zone FCFA.
Partant du constat selon lequel, aujourd’hui, tout système d’épargne ou de prêt est assujetti à des taux bancaires encore élevés et disposer de son argent requiert des conditionnalités parfois complexes, l’entreprise apporte comme solution l’épargne sur la blockchain. Cette épargne, indique Mme Chatue-Diop, offre de la traçabilité et suscite la confiance.
La blockchain en effet, est donc une technologie, un protocole de confiance, qui permet de garder la trace d’un ensemble de transactions, de manière décentralisée, sécurisée et transparente, sous forme d’une chaîne de blocs d’informations.
L’investissement par le web 3.0 et la blockchain, permet donc à l’usager d’avoir la pleine propriété sur vos données et de donner l’autorisation à une entreprise de les utiliser contre rémunération. L’on arrive à un contexte décentralisé de confiance, où l’on parvient à échanger de la valeur, à définir la propriété sur les données et sur les actifs, où l’on favorise l’accessibilité et la transparence pour plus de sécurité, a expliqué Mme Chatue-Diop.
Au total, 500.000 Tweets publiés par jour, et plus de 3,5 millions de messages écrits sur Facebook, fait-on savoir. Le caractère instantané qu’offre aujourd’hui la communication sur Internet devient aussi valable pour les transactions financières.
Cette instantanéité caractéristique de quick-win, vient booster l’inclusion financière de toute personne ou organisation souhaitant accéder à des services financiers comme l’épargne ou les prêts.
Ainsi, la Blockchain permet d’acheter des actifs numériques de toute valeur, favorisant ainsi l’inclusion financière des petits épargnants. Cette technologie, grâce à son système de confidentialité, permet d’emprunter au taux réel sur le marché financier.
Les enjeux au niveau institutionnel sur le service de la dette des marchés financiers, représentent un réel avantage car l’on ne fait plus face à des taux fixés « à la tête du client » comme dans le système traditionnel mais un seul taux court sur la Blockchain pour tous les investisseurs suivant la catégorie de marché qui est adressé, a-t-elle indiqué.
Pour la directrice générale de « E-JARA », si Internet a démocratisé l’accès à l’information, la blockchain démocratise la valeur. C’est pourquoi elle encourage les usagers d’internet à adopter la blockchain, pas sur le prisme d’utilisateur mais surtout de contributeur à la chaîne.
L’investissement est alors rendu possible à tous, même aux petits épargnants, à travers un système de fractionnement d’actions qui permet d’investir à bas prix dans les plus grandes sociétés cotées en bourse du monde. La Blockchain selon elle, est aujourd’hui, ce qu’a été Internet pour nous dans les années 90. Il faut donc s’y intéresser maintenant.
Ejara est une application web et mobile disponible sur les stores Apple et Google, permettant à l’Afrique et à ses diasporas d’accéder à diverses offres d’investissement, telles que des actions fractionnées, matières premières (or, argent…), cryptos.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press
