Université Houphouët-Boigny, lancement de Ener-CI pour la promotion et l’utilisation des énergies renouvelables, notamment les solaires et éoliennes

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Université Houphouët-Boigny, lancement de Ener-CI pour la promotion et l'utilisation des énergies renouvelables, notamment les solaires et éoliennes
Université Houphouët-Boigny, lancement de Ener-CI pour la promotion et l'utilisation des énergies renouvelables, notamment les solaires et éoliennes

Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’an dernier, la Côte d’Ivoire a été confrontée à des délestages fréquents qui ont eu un impact négatif sur son économie. Ces difficultés au niveau du mix énergétique actuel montrent que le pays ne peut plus s’appuyer que sur les Energies fossiles pour rendre l’énergie plus proche de tous, alors qu’il dispose d’importants gisements énergétiques renouvelables encore sous-exploités.

Dr Kouassi Komenan Benjamin a porté le projet Ener-CI dont le thème est : « Évaluation du potentiel en énergies renouvelables de Côte d’Ivoire dans un contexte de changement climatique » qui a été financé par le FONSTI à hauteur de de 26 576 000 FCFA pour une durée de 3 ans.

Le lancement de ce projet a eu lieu aujourd’hui à l’Université Felix-Houphouët Boigny en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ce projet comme l’a décrit le SG du FONSTI privilégie une approche à la fois globale, inclusive et innovante qui contribuera à la création d’un service climatique dédié aux énergies renouvelables solaire et éolien en Côte d’Ivoire.

Le lancement de Ener-CI ouvre donc une nouvelle ère à la promotion et la vulgarisation de l’utilisation des énergies renouvelables en Côte d’Ivoire, en particulier des énergies solaires et éoliennes dont le rôle pour le futur de la Côte d’Ivoire, dans un fonctionnement mix énergétique d’ensemble demeure incontournable.

Selon Dr Sangaré Yaya, l’impact de ce projet est très important et s’appréhende à trois niveaux. Au niveau économique, le projet Ener-CI permettra d’accroître la production énergétique de la Côte d’Ivoire, de réduire le coût de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire et la charge financière des foyers à revenus modestes. Au niveau environnemental, le projet Ener-CI va également promouvoir les énergies renouvelables et assurer un impact visuel pour les éoliennes par rapport au paysage. Au niveau social, le projet Ener-CI permettra le renforcement de capacités par des activités de formation académique de Master et Doctorat en lien avec les énergies renouvelables, de formation continue aux acteurs du secteur de l’énergie en général et de l’énergie renouvelable en particulier et de formation non académique via des ateliers de formation sur les services climatiques.

Il est persuadé que le projet Ener-CI aidera la Côte d’Ivoire à disposer d’informations climatiques dédiées ou de services climatiques pour étayer les politiques nationales à moyen et long terme, la planification, la gestion des infrastructures de production d’énergie solaire mais également à favoriser l’utilisation de ces énergies pour satisfaire les besoins des populations ivoiriennes et lutter contre les changements climatiques.

Tout en réaffirmant la disponibilité du FONSTI à soutenir la communauté scientifique nationale, pour la réalisation de projets de Recherche de qualité excellente, susceptibles d’avoir un impact bénéfique sur le développement socio-économique et culturel de la Côte d’Ivoire, le SG a porté à la connaissance de tous les Chercheurs, Enseignants-Chercheurs, Innovateurs que le Fonds lancera au mois de septembre 2022, un appel à projets « Spécial Femmes » à l’endroit des femmes Chercheures, Enseignantes-Chercheures et Innovatrices.

«Il s’agit d’un projet d’envergure compte tenu de ce qu’on pourrait faire avec ses résultats, puisqu’il s’agit d’estimer le potentiel de la Côte d’Ivoire en matière d’énergie renouvelable, notamment d’énergie éolienne et d’énergie solaire mais de voir également la variabilité mensuelle et saisonnière de ces potentiels, mais également de voir l’impact du réchauffement climatique sur une éventuelle baisse de ce potentiel. Nous sommes au cœur de la recherche développement. C’est ce qui est essentiel pour moi, parce que nous avons une recherche scientifique qui est à un certain niveau. Mais la seule chose qu’on lui reproche c’est qu’il y’a une très faible valorisation économique des résultats de recherche. Nous sommes de plein pied dans la valorisation économique des résultats de la recherche. Il s’agit de mener des travaux de recherche dont les résultats seront de nature à permettre des prises de décisions politiques », a expliqué, le ministre Diawara, qui a au passage promis se battre pour obtenir les 1,7 milliards pour ramener le fonds d’établissement du FONSTI à 10 milliards de FCFA.

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