Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le secrétaire exécutif du PDCI et le patron du FPI faisaient l’objet d’enquêtes pour « complot contre l’autorité de l’État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme » lors de la présidentielle de 2020.
« À la suite d’une requête de mes conseils, la mesure d’astreinte au contrôle judiciaire a été levée le jeudi 7 décembre 2023 », a annoncé lundi Maurice Kakou Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, principal parti d’opposition) lors d’une conférence de presse.
De son côté, Pascal Affi N’Guessan, Premier ministre (2000-2003) sous Laurent Gbagbo et président du Front populaire ivoirien (FPI), a indiqué que son contrôle judiciaire avait également été levé. Tous deux faisaient l’objet d’enquêtes pour « complot contre l’autorité de l’État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme » lors de la présidentielle de 2020.
Détention provisoire
Les deux hommes s’étaient opposés au troisième mandat controversé du président Alassane Ouattara et avaient annoncé la formation du Conseil national de transition (CNT). Les tensions lors de la présidentielle de 2020 avaient fait 85 morts.
Maurice Kakou Guikahué et Pascal Affi N’Guessan avaient passé respectivement un mois et demi et deux mois en détention provisoire avant d’être libérés sous contrôle judiciaire. Depuis, leurs trajectoires politiques ont pris des chemins divergents.
Pascal Affi N’Guessan s’est rapproché du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir), passant une alliance pour les élections locales de septembre 2023. Maurice Kakou Guikahué, lui, est resté cadre au sein du PDCI, principal parti d’opposition qui élira un nouveau président le 16 décembre prochain.
Source: JeuneAfrique
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