PPA-CI, à Moossou, les dirigeants locaux encouragés à intensifier la promotion du mouvement « Trop c’est trop » de Gbagbo

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PPA-CI, à Moossou, les dirigeants locaux encouragés à intensifier la promotion du mouvement « Trop c'est trop » de Gbagbo
PPA-CI, à Moossou, les dirigeants locaux encouragés à intensifier la promotion du mouvement « Trop c'est trop » de Gbagbo

Africa-Press – Côte d’Ivoire. À Moossou, à l’occasion du rassemblement du 10 mai 2025, Georges-Armand Ouegnin a insisté sur l’importance d’une unité nationale et d’un support entier envers Laurent Gbagbo.

Hier samedi, des dirigeants politiques du PPA-CI dans la région Sud-Comoé se sont réunis à Moossou, au sein de la commune historique de Grand-Bassam. La rencontre stratégique s’est déroulée sous la présidence de Georges-Armand Ouegnin, vice-président exécutif du parti, membre du CSP, et actuellement vice-président de l’Assemblée nationale. Cette réunion, tenue dans le domicile du professeur Ouegnin, visait à établir les prochaines démarches du parti dans la région, principalement focalisées sur deux objectifs: la mise en œuvre des résolutions du comité central du 26 avril dernier et la préparation du soutien à la candidature de Laurent Gbagbo pour les élections.

Face aux responsables locaux, fédéraux, et plusieurs acteurs de la structure régionale, un accord est clairement ressorti concernant la nécessité de promouvoir le message du mouvement « Trop c’est trop », perçu comme une réponse légitime d’une population en quête de justice, de paix et de changement, mais qui pour l’heure depuis son annonce, n’a pas encore trouvé véritablement écho au sein de la population ivoirienne.

Les discussions, qui ont été franches et constructives, ont vu les dirigeants locaux encouragés à intensifier la sensibilisation auprès du public, en privilégiant un contact proche et une pédagogie politique, afin d’amplifier les idéaux portés par le PPA-CI.

En prenant la parole pour conclure la rencontre, Georges-Armand Ouegnin a livré une analyse de la situation nationale. Selon lui, la situation est préoccupante: le gouvernement actuel ignore les appels répétés au dialogue. Pourtant, rappelle-t-il, Laurent Gbagbo reste engagé à tendre la main, fidèle à sa philosophie du « asseyons-nous et discutons ». En condamnant fermement les intimidations, arrestations et autres actes coercitifs ayant marqué les quinze dernières années, Georges-Armand Ouegnin a plaidé pour le bon sens: seule une paix basée sur la confiance, l’écoute, et le respect mutuel offre un avenir stable à la Côte d’Ivoire.

« Nous souhaitons une vraie paix des cœurs et des esprits, pas celle imposée par la peur », a-t-il souligné, en reprenant avec insistance une citation du Pape Léon XIV: « Construisons des liens d’amour et de confiance entre les peuples ». Cette exhortation, adressée directement aux autorités actuelles, les accuse de fuir un débat démocratique pourtant incontournable. Pour lui, ignorer le dialogue tout en prétendant à une victoire éclatante dès le premier tour est une contradiction flagrante.

Dans cette optique, il a appelé les militants à se dévouer entièrement à la réussite du soutien à Laurent Gbagbo. « Nous avons un objectif clair: perfectionner chaque aspect. Laurent Gbagbo sera inscrit sur la liste électorale, et il remportera l’élection présidentielle d’octobre prochain », a-t-il affirmé, sous les applaudissements enthousiastes de l’assemblée.

L’événement a également été l’occasion de rendre hommage à Diawara Abdoulaye François, le commissaire électoral régional récemment décédé. Une minute de silence a été observée en son honneur en début de séance, suivie d’une visite à sa veuve, un geste poignant de la solidarité des cadres du parti dans le Sud-Comoé.

Parmi les personnalités présentes figuraient notamment la camarade Kassi Lucie, Secrétaire générale adjointe chargée du département d’Aboisso, le coordinateur régional Aman Kadjo, les coordonnateurs adjoints Ndouba Valentin, Bomouan Mathias, Eliamon Eliamon, ainsi que le professeur Aka Joseph. Le commissaire électoral régional adjoint et directeur de cabinet du professeur Ouegnin, Enoh Foba Antoine, était aussi là, de même que Sonia Akré, coordonnatrice de la ligue des femmes du Sud-Comoé.

Même si la motivation a pris un coup avec l’inégibilité de Gbagbo et les appels sans enthousiames populaire lancés, plongés dans une ambiance militante, les participants ont quitté la réunion avec un engagement renouvelé, convaincus que le combat pour la démocratie, la justice sociale et la réconciliation nationale ne doit jamais être abandonné.

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