
Africa-Press – Côte d’Ivoire. Condamné à 20 ans de prison ferme suite à l’affaire de la casse de Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) lors de la crise post-électorale, Laurent Gbagbo a été gracié par son successeur Alassane Ouattara, à l’occasion de la célébration du 62è anniversaire d’indépendance de la Côte d’Ivoire.
« Dans le souci de renforcer davantage la cohésion sociale, j’ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à Monsieur Laurent Gbagbo, ancien Président de la République. J’ai également procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de rentes viagères », a déclaré Alassane Ouattara.
Si cette décision est perçue par certains observateurs comme une décrispation de la vie politique ivoirienne, ce n’est pas le cas pour ses partisans qui voient un piège tendu par le Président de la République par son prédécesseur.
Selon ces derniers, l’ancien président ivoirien est désormais freiné dans ses ambitions politiques car il est toujours privé de ses droits civiques.
Conséquence, il ne pourra pas se présenter aux élections présidentielles de 2025.
Nous apprenons que, le leader du PPA-CI a convoqué son état-major pour une réunion suite à cette décision. Rien n’a encore filtré des décisions arrêtées.
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