Présidentielle 2025, Gbagbo à Marcory et Billon à Yopougon pour conforter ADO ?

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Présidentielle 2025, Gbagbo à Marcory et Billon à Yopougon pour conforter ADO ?
Présidentielle 2025, Gbagbo à Marcory et Billon à Yopougon pour conforter ADO ?

Africa-Press – Côte d’Ivoire. C’est loin d’être la foule, mais ça commence et les réunions publiques organisées à l’aune de la présidentielle d’octobre prochain, interrogent déja sur les stratégies en cours.

Laurent Gbagbo et Jean-Louis Billon, deux candidats à mille lieues de pouvoir rivaliser dans les urnes avec le RHDP du Président Ouattara, étaient sur les podiums samedi à Abidjan, Marcory pour l’ancien président inéligible et Yopougon pour l’homme d’affaires.

Réunion publique de Jean-Louis Billon samedi à Yopougon

Dynamique qui conforte le RHDP du Président Ouattara ?

A l’évidence, conscient qu’à l’image de 2020, il ne pourra se présenter en raison de son casier judiciaire et de son manque de moyens pour se lancer dans une campagne d’ampleur, sans évoquer son état de santé, pour l’heure, sans programme véritable, Laurent Gbagbo rempli son rôle d’occupation d’une scène politique classée d’opposition. Gbagbo comme seul maitre de scène, empêchant, pendant ce temps, toute autre figure d’émerger dans son camp, en tout cas, pour la présidentielle de 2025.

Homme d’affaires ne souhaitant s’attirer les foudres d’un état administrativement tout-puissant, « RHDP compatible », Jean-Louis Billon, parait jouer au PDCI le rôle d’alors d’Affi N’Guessan au FPI et pourrait bien, finalement, être une version 2025 du pion « KKB » au regard du décrochage politique d’un Thiam inexpérimenté et pris au piège d’un jeu politique en place qui, au constat, semble le dépasser à défaut de le rallier.

Pour le reste, rien à se mettre sous la dent, l’impression d’un pays polarisé avec un Ouattara tout-puissant et ses trois suiveurs, Gbagbo, Billon et Thiam.

Une opposition qui s’exprime librement en public sans menacer l’assise du parti au pouvoir et qui, finalement, joue, volontairement ou non, le jeu du Président Ouattara ou d’un éventuel successeur consensuel et « parrainé », même si désigné au dernier moment, le jeu politique ivoirien pour l’heure n’a rien de surprenant pour ne pas dire d’effrayant.

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