Africa-Press – Côte d’Ivoire. Face à l’annonce d’un meeting prévu le 31 mai par la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI), le gouvernement, par la voix de son porte-parole, Amadou Coulibaly, a prévenu le mercredi 7 mai 2025 que le désordre ne sera pas toléré.
Lors de la conférence de presse consécutive au conseil des ministres tenu au palais présidentiel, à Abidjan Plateau, Amadou Coulibaly a rappelé que toutes les formes d’expression démocratique sont autorisées sur toute l’étendue du territoire national, sauf le désordre.
“S’il devrait y avoir du désordre, le gouvernement prendra ses responsabilités”, a-t-il fait savoir.
La CAP-CI, par le truchement de sa porte-parole, Simone Ehivet Gbagbo, a annoncé lundi 5 mai en conférence de presse, un meeting le 31 mai à Abidjan, ainsi qu’une tournée de sensibilisation auprès des chancelleries, des autorités traditionnelles et des organisations religieuses.
La Coalition appelle à un dialogue politique inclusif, à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), à un audit du fichier électoral ainsi qu’à la réintégration du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, sur la liste électorale.
Des requêtes soutenues par le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) qui exige également la réinscription de son fondateur, Laurent Gbagbo, sur la liste électorale. Réuni en comité central le 26 avril, le parti a décidé de laisser une chance au dialogue avec le gouvernement, jusqu’en juin.
Dans son adresse à la nation le 31 décembre 2024, le président de la République, Alassane Ouattara, avait assuré que l’élection présidentielle prévue le 25 octobre sera apaisée, transparente et démocratique.
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