La police de Gagnoa met en garde les personnes qui continuent d‘héberger des fumoirs

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La police de Gagnoa met en garde les personnes qui continuent d‘héberger des fumoirs
La police de Gagnoa met en garde les personnes qui continuent d‘héberger des fumoirs

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les services de police ont lancé mardi 08 novembre 2022 à Gagnoa, lors d’une rencontre police-population, une mise en garde à l’endroit des personnes qui continuent d‘héberger des fumoirs.

« Quelqu’un ne peut pas détenir un fumoir dans ta plantation que tu fréquentes tous les jours, et tu soutiens ne pas en être informé. Ce n’est pas possible », a déclaré le préfet de police du Gôh-Djiboua, commissaire divisionnaire, Boa Kouassi Jean, lors de la 11ème réunion mensuelle tournante des chefs de services et commandants d’unité de police rattachés à la préfecture.

Il a révélé que certaines personnes louent aux dealers leur maison inachevée, souvent reculée et demeurée dans la broussaille, quand d’autres, mettent à disposition une partie de leur parcelle de terre ou de plantation. « Tout ceci est aujourd’hui passible de condamnation », a averti le chef de la police.

En présence de la chefferie traditionnelle, des membres de la société civile, du représentant du préfet de région, le commissaire Boa a invité chaque citoyen de Gagnoa à s’en tenir à la loi, et ne pas feindre de l’ignorer. « Tous ceux qui vont donner leur maison inachevée, leur champs à des individus, pour servir de lieu de fumoir, subiront la rigueur de la loi », a déclaré le préfet de police.

Ceci est aussi valable pour les personnes qui utilisent des ordonnances pour se faire servir des drogues en pharmacies, ou des pharmaciens qui cherchent à faire plaisir à certains amis, en leur servant abusivement, des médicaments, qui constituent en réalité des drogues et qui ne peuvent être attribuées qu’à des patients d’un type particulier.

Dorénavant, la loi 2022 du 13 juin 2022, portant lutte contre le trafic, l’usage illicite des stupéfiants, substances, indique que tout individu qui produit, cultive, fabrique, extrait, prépare ou transforme des drogues est passible de deux à cinq ans de condamnation, ainsi qu’à une amende de 500 000 à 50 000 000 FCFA.

Quant à celui qui vend, offre, distribue, expédie, transporte et livre de la drogue, il est passible d’une peine de cinq à dix ans de prison et une amende de 250 000 à 50 000 000 FCFA, apprend-t-on.

La réunion mensuelle est l’occasion pour les responsables des circonscriptions et arrondissements de police se trouvant sur le territoire du district du Gôh-Djiboua, qui comprend les régions du Gôh et du Loh-Djiboua, avec comme capitale respective, Gagnoa et Divo, d’échanger des informations. C’est aussi l’occasion, pour la police de se rapprocher de la population, à travers des échanges directs.

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