Tracasseries routières et racket, des transporteurs lèvent le ton « On est fatigué ! S’ils n’arrêtent pas, nous allons prendre nos responsabilités »

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Tracasseries routières et racket, des transporteurs lèvent le ton « On est fatigué ! S'ils n'arrêtent pas, nous allons prendre nos responsabilités »
Tracasseries routières et racket, des transporteurs lèvent le ton « On est fatigué ! S'ils n'arrêtent pas, nous allons prendre nos responsabilités »

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Des membres de la Maison des Transporteurs (MTCI) ne sont pas allés du dos de la cuillère pour dénoncer les abus et autres tracasseries routières.

Le président de la MTCI qui était face à la presse le samedi 22 juillet 2023, dans la commune de Cocody, comme sur place constaté par KOACI, a pointé du doigt l’attitude des agents de la Police nationale et celle de la police municipale.

Selon Mamadou Soumahoro, l’abus de la taxe de contravention (papillon de 22 500 FCFA), le paiement abusif de la carte de stationnement (18 000 FCFA pour les taxis, 20 000 FCFA pour les minicars communément appelés Gbakas), plonge le secteur du transport dans une léthargie.

Il affirme que le secteur du transport est pris en otage et que les recettes des véhicules de transports, sont plombées par les rackets des policiers sans oublier la question « des gnambros».

Se faisant, Mamadou Soumahoro a plaidé auprès des autorités pour l’assainissement du secteur du transport.

Profitant de son échange avec les journalistes, le président du MTCI a annoncé l’arrivée imminente de 1 500 véhicules.

« Si ces 1 500 véhicules arrivent aujourd’hui, les transporteurs ne pourront pas payer la traite de ces véhicules si le terrain n’est pas assaini. Avec les 1 500 véhicules qui arrivent, cela fera 4 500 véhicules offerts par le Président Alassane Ouattara aux transporteurs », a déclaré Mamadou Soumahoro qui n’a pas manqué d’inviter le gouvernement ivoirien à tout faire pour moderniser ce secteur vital pour l’économie ivoirienne.

Exprimant leur ras-le-bol face aux tracasseries routières et rackets, le président du MTCI a fait savoir que lui et ses camarades prendront leurs responsabilités si cela persiste.

« On est fatigué ! S’ils n’arrêtent pas, nous allons prendre nos responsabilités et notre dernier recours, c’est de paralyser la ville d’Abidjan alors que nous ne voulons pas faire du tort à la population », a-t-il martelé.

Soumahoro Mamadou a aussi profité de l’occasion pour demander aux chauffeurs et aux transporteurs d’être en règle afin que la MTCI puisse mieux les défendre.

Le lieutenant-colonel Zatté Boli, a pour sa part, salué le sens de l’organisation et surtout la franche collaboration entre les transporteurs et les forces de la Gendarmerie nationale.

« Nous sommes au service de la population pour la tranquillité et l’application de la loi. Nous allons vous accompagner pour garantir la paix », a-t-il indiqué pour terminer.

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