CE Qu’Il Faut Savoir
Le ministre des Finances ghanéen, Kwaku Agyemang-Manu, a déclaré que le pays a surmonté sa pire crise économique depuis des décennies. Le gouvernement prévoit une croissance du PIB de 4,8 % en 2026, soutenue par des réformes financières visant à réduire le déficit budgétaire et à maîtriser l’inflation. Les mesures prises ont restauré la confiance des investisseurs et stabilisé la monnaie nationale
Africa. Le ministre des Finances ghanéen, Kwaku Agyemang-Manu, a déclaré que le pays a surmonté sa pire crise économique depuis des décennies, affirmant que “le Ghana est de retour, fort, fiable et ouvert aux affaires”, lors de la présentation du budget 2026 devant le parlement.
Le gouvernement prévoit une croissance du PIB réel d’au moins 4,8 % en 2026, soutenue par des réformes financières strictes visant à réduire le déficit budgétaire à 4 % et à atteindre un excédent primaire de 1,5 %.
Agyemang-Manu a déclaré que le pays “a restauré la discipline financière, maîtrisé l’inflation, stabilisé le taux de change du cedi et rétabli la confiance des investisseurs”, notant que ces mesures représentent un chemin vers une reprise durable après une période de turbulences financières sévères.
Les signes de transformation économique se manifestent notamment par les données sur l’inflation, qui est tombée d’un niveau record de 54 % en janvier 2023 à seulement 8 % en octobre 2024, le plus bas depuis la mi-2021 et dans la fourchette ciblée par le gouvernement. Cela a conduit la banque centrale à réduire le taux d’intérêt de référence de 350 points de base en septembre, le portant à 21,5 %, une étape qui reflète l’amélioration des conditions économiques globales.
Le ministre des Finances a également affirmé que “le récit du Ghana est passé de la crise à la reprise et au renouveau”, annonçant des plans pour revenir sur les marchés de la dette locaux en 2026.
Agyemang-Manu a adressé un message direct aux partenaires internationaux, soulignant que le rétablissement de la crédibilité économique fait du Ghana une destination d’investissement prometteuse, après avoir réussi à mettre en œuvre des politiques financières prudentes et des réformes structurelles.
Au cours des dernières années, le Ghana a traversé une période de turbulences économiques marquées par une inflation galopante et un déficit budgétaire croissant. Ces défis ont été exacerbés par des facteurs externes, notamment la pandémie de COVID-19 et la crise énergétique. Cependant, le gouvernement a mis en place des réformes structurelles pour stabiliser l’économie et restaurer la confiance des investisseurs, ce qui a conduit à des signes de reprise.
L’annonce récente du ministre des Finances sur la sortie de la crise économique est un tournant significatif pour le pays. Avec des prévisions de croissance optimistes et une inflation maîtrisée, le Ghana semble sur la voie d’un rétablir,





