CE Qu’Il Faut Savoir
Le Nigeria a annoncé des changements significatifs dans sa politique de gestion de la monnaie, imposant des limites strictes sur les retraits afin de réduire les risques de blanchiment d’argent. À partir de janvier 2026, les particuliers ne pourront retirer que 500 000 nairas par semaine, tandis que les entreprises seront limitées à 5 millions de nairas, avec des frais appliqués pour les retraits.
Africa. Le banco central nigérian a annoncé des changements radicaux dans ses politiques de gestion de la monnaie, imposant des limites plus strictes sur les retraits et annulant les frais sur les dépôts excédentaires, dans le but de réduire la dépendance à l’argent liquide et de traiter les risques de sécurité et de blanchiment d’argent.
À partir du 1er janvier 2026, le total des retraits hebdomadaires cumulés pour les particuliers sera limité à 500 000 nairas, et pour les entreprises à 5 millions de nairas, selon un communiqué du banco central nigérian aux banques et institutions financières. Des frais de 3 % seront appliqués sur les retraits dépassant ces limites pour les particuliers et de 5 % pour les entreprises.
Cette mesure représente la dernière étape dans la quête continue du Nigeria vers une économie sans espèces, après des années d’ajustements politiques et de défis d’exécution. Le banco central nigérian a déclaré: “Ces mesures visent à réduire le coût élevé de la gestion de la monnaie, à traiter les préoccupations de sécurité et à limiter la probabilité de blanchiment d’argent.”
En octobre, le Nigeria et l’Afrique du Sud, les deux plus grandes économies d’Afrique subsaharienne, ont été retirés de la liste du Groupe d’action financière (GAFI), basé à Paris, des pays soumis à une surveillance accrue sur les flux d’argent illicites.
Les autorisations spéciales pour les retraits mensuels importants de 5 millions de nairas pour les particuliers et de 10 millions de nairas pour les entreprises ont également été annulées, tout comme les exemptions accordées aux ambassades et aux agences donatrices. Cependant, les comptes des recettes gouvernementales et certaines institutions financières resteront exemptés. Le communiqué a ajouté que les banques doivent signaler les transactions dépassant les limites autorisées et conserver des enregistrements séparés des frais perçus.
Le Nigeria, en tant que plus grande économie d’Afrique, a longtemps lutté contre le blanchiment d’argent et les flux financiers illicites. En octobre, le pays a été retiré de la liste des pays soumis à une surveillance accrue par le Groupe d’action financière (GAFI), ce qui souligne les efforts continus du gouvernement pour améliorer la transparence financière. Ces nouvelles mesures visent à renforcer la confiance dans le système financier nigérian et à encourager une transition vers une économie moins dépendante de l’argent liquide.





