L’Éthiopie Accuse des Officiels Égyptiens de Refus de Dialog

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L'Éthiopie Accuse des Officiels Égyptiens de Refus de Dialog
L'Éthiopie Accuse des Officiels Égyptiens de Refus de Dialog

CE Qu’Il Faut Savoir

Le ministère des Affaires étrangères éthiopien a accusé des responsables égyptiens d’adopter un discours hostile et de refuser le dialogue concernant les eaux du Nil et le Grand Barrage. Le communiqué souligne que ces attitudes reflètent une mentalité coloniale persistante chez les dirigeants égyptiens, qui tentent de revendiquer un contrôle exclusif sur les ressources en eau du Nil.

Africa. Le ministère des Affaires étrangères éthiopien a accusé ce qu’il appelle des hauts responsables égyptiens de « dynamiser un discours hostile » et de « refuser catégoriquement le dialogue » concernant les eaux du Nil et le Grand Barrage éthiopien, qualifiant cela de mentalité coloniale persistante chez les responsables égyptiens vis-à-vis de la domination sur les eaux du Nil.

Cela a été déclaré dans un communiqué du ministère, qui a indiqué que les commentaires récents émis par Le Caire sont des « manifestations de l’échec du gouvernement égyptien à faire face aux réalités du XXIe siècle ». De plus, certains responsables continuent de « s’accrocher à une mentalité de l’ère coloniale » et croient qu’ils « monopolisent les eaux du Nil ».

Le ministère des Affaires étrangères éthiopien a également critiqué l’Égypte pour son recours fréquent à des traités de l’époque coloniale, affirmant qu’Addis-Abeba « n’a pas de place pour absorber les vestiges du colonialisme dont Le Caire a du mal à se débarrasser ».

Le ministère a également accusé l’Égypte de mener des efforts prolongés pour déstabiliser la région de la Corne de l’Afrique, affirmant que les autorités égyptiennes « mènent une campagne pour déstabiliser la région, se concentrant sur l’Éthiopie mais ne s’y limitant pas », et poursuivent des « pays soumis, dociles, faibles et fragmentés ».

Le ministère a souligné le rôle historique de l’Éthiopie dans le soutien aux mouvements de libération africains, affirmant qu’elle « a le droit de bénéficier » des eaux du Nil bleu, notant que le fleuve prend sa source dans les hauts plateaux éthiopiens et contribue à la majorité des eaux du Nil.

Le conflit autour des eaux du Nil a des racines historiques profondes, exacerbées par des accords coloniaux qui ont favorisé l’Égypte. L’Éthiopie, qui a lancé le Grand Barrage de la Renaissance, affirme son droit à l’utilisation des eaux du Nil, un fleuve vital pour plusieurs pays de la région. Ce différend met en lumière les tensions géopolitiques en Afrique de l’Est, où les ressources en eau deviennent un enjeu crucial pour le développement et la sécurité régionale.

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