CE Qu’Il Faut Savoir
Michael Randrianirina, président de Madagascar, a annoncé qu’il n’a pas l’intention de se présenter aux prochaines élections présidentielles. Il a également évoqué la nécessité de juger l’ancien président Andry Rajoelina, qui a fui à l’étranger, et a exprimé des préoccupations concernant les relations avec la France suite à cette fuite.
Africa. Le président de Madagascar, Michael Randrianirina, a déclaré qu’il n’a pas l’intention de se présenter aux élections présidentielles. Il a également souligné que le pays souhaite juger lui-même l’ancien président Andry Rajoelina, qui a fui à l’étranger.
Le colonel Randrianirina, qui a prêté serment en tant que président le 17 octobre, a affirmé que “tout ce qui s’est passé à Madagascar provient des initiatives et des ordres du président, y compris les tirs”.
Il a ajouté que ces crimes doivent être poursuivis et que le peuple malgache a le droit de revendiquer ses droits.
Concernant ses relations avec la France, Randrianirina a noté que beaucoup étaient en colère contre l’évasion de l’ancien président, qu’il accuse d’avoir été facilitée par Paris. Cependant, il a ajouté que le départ rapide d’Andry Rajoelina “a facilité l’amélioration de la situation”.
En réponse à une question sur la possibilité de se présenter aux élections présidentielles dans deux ans, il a déclaré: “Actuellement, je ne pense pas à me présenter”.
La nouvelle autorité à Madagascar a retiré la nationalité de l’ancien président Andry Rajoelina en octobre, une décision considérée comme un coup dur pour sa carrière politique. Ce retrait est dû à sa double nationalité, ayant acquis la nationalité française par naturalisation en 2014, ce qui est en contradiction avec l’article 4 de la loi sur la nationalité à Madagascar, stipulant qu’un citoyen malgache perd sa nationalité d’origine s’il acquiert volontairement une nationalité étrangère.
Le colonel Randrianirina avait précédemment déclaré à un média qu’il ne s’agissait pas d’un coup d’État, mais d’une action dans le cadre légal et constitutionnel. Il a également promis au peuple une transition courte de deux ans, s’engageant à poursuivre les “corrompus et les voleurs” et à les traduire en justice, exprimant sa confiance dans la sortie de Madagascar de la crise actuelle.
Madagascar a connu des bouleversements politiques au cours des dernières décennies, avec plusieurs coups d’État et changements de régime. L’ancien président Andry Rajoelina, qui a dirigé le pays de 2009 à 2014, a été confronté à des accusations de corruption et de mauvaise gestion, ce qui a conduit à son exil. La situation actuelle est marquée par une transition politique, avec des promesses de réformes et de justice pour les crimes passés.





