Écosystèmes forestiers : Libreville accueille les parlementaires de l’Afrique centrale

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Écosystèmes forestiers : Libreville accueille les parlementaires de l’Afrique centrale
Écosystèmes forestiers : Libreville accueille les parlementaires de l’Afrique centrale

Africa-Press – Gabon. Du 21 au 24 février, la capitale gabonaise accueillera la 3e Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPAR), une organisation sous-régionale dont une des missions est d’impliquer les élus du peuple dans la lutte contre l’exploitation forestière illégale et les changements climatiques.

En prélude au One Forest Summit coorganisé par la France, en mars prochain, Libreville accueille du 21 au 24 février prochain la 3e Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPAR). Dans la même période, il sera également tenu dans la capitale gabonaise la Conférence des présidents du Réseau des alliances des parlementaires de l’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire (RAPAC-SAN). Le sujet a été au centre des échanges, jeudi 2 février, entre la présidente du Sénat Lucie Milebou Aubusson Mboussou et Arslen Bounemra, coordinateur de la FAO au Gabon.

Axé sur la protection des forêts du bassin du Congo, le Repar, selon ses statuts, assure la participation des parlementaires à la conservation et à la gestion durable et bénéfique des écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique centrale. Il a, entre autres objectifs, de garantir l’implication des élus du peuple dans les processus de formulation, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des politiques et des législations en lien avec la conservation et la gestion durable des écosystèmes de forêts de la sous-région. Ses missions consistent notamment à assurer le renforcement des capacités et la formation des parlementaires sur les questions locales, nationales et internationales relatives à la gestion de l’environnement en général et des forêts en particulier, ainsi qu’à veiller à la prise en compte par les autorités des intérêts des populations locales et autochtones dans l’élaboration et l’application des textes législatifs en matière de gestion de l’environnement et des forêts.

La rencontre de Libreville devrait donc aborder la question particulièrement préoccupante du conflit homme/éléphant dans la province de l’Ogooué-Ivindo où les populations ont encore récemment exprimé leur désarroi. La question des ressources financières issues des crédits carbone dont le Gabon bénéficie depuis peu ne devrait pas être absente des débats.

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