Africa-Press – Gabon. La Haute autorité de la communication (HAC) a infligé une peine d’un mois d’interdiction de paraître à l’hebdomadaire La Cigale Enchantée pour un titre à la Une critique contre la Première dame Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo.
La sanction est tombée le 11 août dernier. Le journal qui a épuisé ses avertissements a été frappé à la hache pour avoir titré « La République s’aplatit aux pieds des Arabo-Berbères », avec en photo d’illustration Sylvia Bongo Ondimba (1ère dame du Gabon) et Noureddin Bongo Valentin (fils d’Ali Bongo).
«A l’examen, ce titre constitue une incitation à la haine, à la xénophobie, au racisme, au tribalisme et porte atteinte à la cohésion sociale, à l’ordre public, à la stabilité des Institutions et au vivre ensemble, notamment avec les communautés étrangères résidant au Gabon», a argumenté la HAC. «C’est pourquoi, la Haute Autorité de la Communication (…) décide par décision n° 000007/HAC/2022 de l’interdiction de parution d’une durée d’un (1) mois du journal “La Cigale enchantée“ et du retrait immédiat des kiosques du numéro en cause», a ajouté le gendarme des médias.
La Cigale Enchantée devient le premier journal interdit de paraître depuis que Germain Ngoyo Moussavou, ancien diplomate et journaliste chevronné a été nommé à la tête de la HAC il y a 4 mois, le 10 mars 2022 notamment.
Camille Boussoughou
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Gabon, suivez Africa-Press