Africa-Press – Guinée. Le ministre du plan et de la coopération internationale assure qu’à travers le programme Simandou 2040, les autorités de la transition sont en train de travailler pour booster le secteur informel en Guinée.
Ismaël Nabé rappelle qu’au temps de la première République, le pays disposait d’unités industrielles dans chaque région du pays. ‘’La Guinée, pendant le premier président, chaque région avait une industrie. Et cette industrie était liée à l’agriculture. Aujourd’hui, l’objectif principal du président de la République, c’est de voir comment l’agriculture, l’énergie et l’industrie peuvent travailler ensemble’’, indique le ministre du plan et de la coopération internationale.
A Macenta, confie-t-il Africa 24, ‘’il y avait 3 unités industrielles. Il y avait l’usine de thé, l’usine à panneaux et l’usine de serrures. Et les 3 industries étaient alimentées par un microbarrage. Pour l’usine de thé, il y avait une centaine d’hectares cultivés par les agriculteurs. Et aujourd’hui, on donne les moyens nécessaires à ces agriculteurs, cela transforme leur vie et leurs produits sont transformés sur place. Et pour les transformer, il faut de l’énergie. Donc, dans le programme Simandou, des microbarrages vont être construits pour transformer localement et aider les agriculteurs à améliorer leur productivité’’.
Aujourd’hui, assure M. Nabé, ‘’le secteur informel est le catalyseur de notre économie. Aujourd’hui, le marché Madina a beaucoup plus de devises que la Banque centrale. Parce que les gens font du commerce. Et pour cela, il faut une organisation’’.
Il affime qu’en Guinée, ‘’il n’y avait pas de chambre de commerce, ni de patronat pendant plus de 20 ans. Le chef de l’État a mis toutes les corporations ensemble pour créer une chambre de commerce structurée, passant de l’informel au formel’’.
‘’Nous avons fait le tour de la Guinée pour voir comment le secteur informel est en train d’être réorganisé pour le formaliser. Si nous régularisons le secteur informel à 30%, il peut contribuer à plus de 60% de notre PIB. Nous avons des partenaires qui travaillent avec nous pour changer ce paradigme en Guinée. Donc, tout est bien en place pour que la Guinée devienne une économie de transformation’’, annonce le ministre du plan.
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