Africa-Press – Guinée. Le ministre directeur de cabinet de la Présidence et président du comité stratégique de Simandou, Djiba Diakité, a eu une séance de travail avec des responsables du Conseil national de transition. Il leur a expliqué la vision du chef de l’État à travers le programme de développement Simandou 2040.
‘’Simandou représente aujourd’hui notre vitesse initiale dans notre structure économique qui va nous permettre d’amorcer un processus de développement durable comme les autres l’ont fait’’, a déclaré Djiba Diakité.
Il estime qu’aujourd’hui, ‘’tout cadre guinéen qui sort de la Guinée doit pouvoir expliquer ce qu’est Simandou avec ces trois choses: les montagnes, le projet, le programme. Il doit pouvoir aussi présenter cette nouvelle Guinée d’opportunités que nous appelons notre paradis’’.
Le patron du cabinet présidentiel a souligné les performances exceptionnelles de l’économie guinéenne sous le magistère du général Mamadi Doumbouya.
‘’Cette nouvelle Guinée représente aujourd’hui des opportunités jamais égalées dans la sous-région. Regardez nos indicateurs macroéconomiques de croissance, on est à 7 %. La moyenne sous-régionale est de 3,5 %. Selon les derniers chiffres en cours de consolidation, nous visons, dans les trois prochaines années, des croissances constantes à deux chiffres’’, a-t-il dévoilé.
Sous l’ère du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), il affirme que ‘’nous avons fait le choix de dire qu’avec le programme de développement, nous voulons que la Guinée soit, en termes d’archétype économique, deux choses: une économie de destination, donc une économie basée sur le tourisme, le bien-être et la culture’’.
Il ajoute que ‘’nous voulons que, dans les 15 prochaines années, ce ne soit pas seulement les mines, mais que la Guinée soit également une économie de ressources: les ressources minérales du sous-sol, mais surtout les ressources intellectuelles’’.
Djiba Diakité assure que sous le leadership du général Doumbouya, ‘’nous voulons que les meilleurs ingénieurs de la sous-région viennent de la Guinée. Nous voulons que la Guinée puisse faire des prestations intellectuelles pour d’autres pays de la sous-région. Pourquoi pas à l’international?’’
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