Africa-Press – Guinée. À l’occasion de la clôture du Forum sur l’avenir de la presse guinéenne, le président du Conseil national de la transition (CNT) a réaffirmé l’importance d’une presse libre, mais responsable, dans la construction démocratique de la Guinée.
Dr Dansa Kourouma a salué l’organisation du Forum sur l’avenir de la presse guinéenne portée par la Haute autorité de la communication qui, pour lui, ‘’a su mobiliser l’ensemble des acteurs du paysage médiatique, venus de Guinée mais aussi de pays frères: le Maroc, le Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire’’.
Ce forum intervient alors que plusieurs médias sont fermés depuis plus d’une année. Le président du CNT n’a pas manqué de réitérer le soutien des autorités de la transition, ‘’notamment le soutien constant de son Excellence le président de la République, le général Mamadi Doumbouya, dont l’engagement pour une Guinée refondée, juste et souveraine est une boussole pour notre action. J’ai également relayé les encouragements du Premier ministre, chef du gouvernement, à l’endroit de la grande famille de la presse’’.
‘’Pendant trois jours, nous avons assisté à une dynamique collective inédite, fondée sur l’écoute, la vérité et l’engagement. Ce forum n’a pas été un simple événement institutionnel: il a été un laboratoire d’idées et de solutions concrètes, tourné vers la construction d’un écosystème médiatique moderne, éthique et résilient’’, a-t-il ajouté.
Dr Dansa Kourouma a rappelé que la liberté de la presse est une condition essentielle de toute démocratie.
‘’J’ai réaffirmé, avec conviction, que la liberté de la presse est une condition essentielle de toute démocratie véritable. Elle est pleinement consacrée dans le projet de Constitution qui sera soumis au peuple guinéen le 21 septembre prochain. Mais j’ai également souligné qu’une presse libre ne peut être synonyme de désordre. Elle doit être responsable, professionnelle, et animée par la recherche de la vérité’’, a souligné le président du CNT, avant d’énumérer des réformes indispensables pour accompagner cette transition médiatique.
‘’Nous devons collectivement renforcer la formation et l’encadrement des journalistes ; adapter le cadre juridique aux réalités actuelles ; créer des mécanismes d’autorégulation crédibles ; et garantir à travers une convention collective les droits et devoirs des professionnels du secteur’’, a-t-proposé.
Face aux mutations du numérique et aux défis de l’intelligence artificielle, a poursuivi Dr Kourouma, ‘’la presse guinéenne est à la croisée des chemins. La transition politique que nous menons est une opportunité unique pour lui donner les moyens de se réinventer’’.
Selon lui, ‘’le Conseil National de la Transition reste résolument engagé à soutenir toutes les réformes ambitieuses et nécessaires à cet égard. Ensemble, construisons une presse à la hauteur des ambitions de notre République: libre, indépendante, digne et au service des citoyens’’.
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