Dr Edouard Kpoghomou sur les Manifestations Pacifiques

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Dr Edouard Kpoghomou sur les Manifestations Pacifiques
Dr Edouard Kpoghomou sur les Manifestations Pacifiques

Africa-Press – Guinée. Le président de l’Union démocratique pour le renouveau et le progrès (UDRP), Dr Edouard Zotomou Kpoghomou, a réagi à l’appel à la mobilisation des Forces vives de Guinée, défendant le droit de manifester et appelant à une nouvelle approche de la part des autorités.

C’est dans un communiqué publié le dimanche 10 août que les Forces vives de Guinée ont annoncé des manifestations à partir du 5 septembre 2025 pour protester contre la volonté présumée du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) de confisquer le pouvoir.

Amené à s’exprimer sur la question, Dr Edouard Zotomou Kpoghomou dit avoir constaté qu’en Guinée, ‘’dès qu’on parle de manifestation, personne ne voit l’aspect légal de la chose. Personne ne voit en cela une plateforme pour effectivement exprimer des avis sur les dispositions prises en ce qui concerne la gestion de la transition. Personne ne voit même cela comme un droit où les gens peuvent venir s’exprimer librement. On voit tout de suite des positionnements’’.

‘’J’ai toujours parlé de malhonnêteté intellectuelle dans ce pays. Les gens ne mettent pas les choses dans leur contexte. Ceux qui sortent pour aller manifester, ce ne sont pas eux qui créent des problèmes. Ils ne sortent pas avec des mitraillettes. C’est plutôt les balles qu’on trouve dans leurs corps’’, explique-t-il.

‘’Au lieu de dresser le problème comme une responsabilité partagée, on met ça directement sur ceux qui manifestent’’ s’insurge Dr Edouard Zotomou Kpoghomou.

Pour le leader de l’UDRP, éviter des violences lors des manifestations, ‘’c’est une responsabilité partagée’’, rappelant qu’il ‘’y a euune manifestation géante en Côte d’Ivoire où les gens sont sortis s’exprimer. Quand cette responsabilité est partagée, l’État joue sa partition et les manifestants jouent leur partition, il n’y a généralement pas de problème’’

‘’Nous nous disons que c’est suite à l’enlisement que nous avons constaté, le fait qu’il y a des questions pendantes, et ces questions concernent l’organisation d’un référendum autour, d’abord un référendum qui se fait sur un fond un peu vicieux d’ailleurs, parce qu’au lieu de parler de vulgarisation, c’est maintenant une campagne active autour d’un projet de constitution qui n’a pas connu l’apport et la contribution de tous ceux qui sont nécessaires à la gestion de cette transition. C’est comme si on prenait la décision et puis, on met ça devant le faits accomplis et on doit: à vous d’accepter ou de ne pas accepter. Dans ces conditions, nous pensons que cela n’est pas juste’’, dénonce le leader politique.

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