Africa-Press – Niger. Au cours de la semaine du mercredi 25 juin au mardi 1 juillet 2025, les marchés agricoles ont été caractérisés par une stabilité générale des prix des principales céréales suivies dans le cadre du dispositif national de surveillance hebdomadaire. Les prix moyens du mil, du sorgho, du maïs et du riz importé sont restés inchangés par rapport à la semaine précédente, traduisant un climat d’accalmie relative sur les marchés, malgré certains signaux de fin de stocks observés chez des commerçants ruraux. Cette situation témoigne d’une offre qui, bien que progressivement érodée en cette période de soudure, parvient encore à répondre à la demande immédiate.
D’après le bulletin hebdomadaire n°804 du SIMA au titre de la semaine du mercredi 25 juin au mardi 1 juillet 2025, sur le plan annuel, la tendance demeure nettement baissière par rapport à la même période en 2024, avec des diminutions significatives des prix: mil (-28 %), sorgho (-31 %), maïs (-32 %) et riz importé (-25 %). Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de bonne disponibilité des stocks issus de la dernière campagne agricole, renforcée par une demande globale moins soutenue sur plusieurs marchés, probablement sous l’effet combiné d’un ralentissement économique et d’une adaptation des stratégies d’approvisionnement des ménages.
Cette semaine précise le bulletin hebdomadaire des céréales, le prix moyen national du sac de mil (100 kg) n’a pas connu de variation notable, restant à 29.348 FCFA contre 29.244 FCFA la semaine précédente. Cette situation résulte d’une offre encore suffisante sur les marchés et une demande modérée sans précision particulière cette semaine. En comparaison avec la même période de l’année 2024, le prix du mil affiche un recul significatif de (-28 %), traduisant un net fléchissement du marché au cours des douze derniers mois. De plus, par rapport à la moyenne des cinq dernières années (2020 2024), ce prix reste inférieur de 3% signalant, une situation relativement stable à l’échelle nationale sur le long terme. Les écarts de prix entre les régions demeurent importants.
D’après ce document, le prix le plus bas qui était de 23 500 FCFA le sac de 100 kg, a été relevé à Diffa, Mainé et N’guelkolo traduisant une bonne accessibilité et une offre abondante. À l’inverse, le prix le plus élevé atteint 45 000 FCFA à Iferouāne, reflétant des contraintes d’approvisionnement, souvent liées à l’éloignement géographique et aux difficultés logistiques. Dans la capitale, Niamey, ajoute le document, les marchés suivis affichent une stabilité du prix du sac de mil par rapport à la semaine précédente, oscillant actuellement entre 27 000 FCFA et 30 000 FCFA selon les marchés et les variétés disponibles. Le prix moyen national du sac de sorgho (100 kg) maintient sa tendance stable cette semaine également. Il passe de 26 026 FCFA à 25 937 FCFA, soit une légère baisse, sans impact significatif sur la tendance générale de stabilité, observée continuellement sur les marchés. Cette situation s’explique toujours par un approvisionnement régulier et une offre jugée suffisante pour répondre à la demande actuelle.
Les disparités régionales restent importantes: à Kazoe, le sac de sorgho s’échange à 17 000 FCFA, tandis qu’à l’opposé, le marché d’Agadez affiche un prix maximum de 40 000 FCFA, du fait des contraintes logistiques et de l’éloignement géographique qui influent sur les coûts d’approvisionnement. Sur les marchés suivis de la capitale, le prix baisse légèrement de 1% et le sac de 100 kg s’échange à 25 000 FCFA sur tous les marchés.
Le bulletin observe que le prix moyen national du sac de maïs (100 kg) présente la même tendance que ceux des céréales locales, en restant proche de son niveau précèdent. Il accuse seulement une légère variation vers la baisse mais sans impact sur la tendance habituelle, passant de 27 213 FCFA à 27 087 FCFA. Cette stabilité traduit un approvisionnement jugé satisfaisant sur la plupart des marchés du pays, soutenu par une demande modérée et bien répartie.
Les disparités de prix à travers le pays, restent notables. Le prix le plus bas, 22 500 FCFA, a été observé à Maradi, tandis que le prix maximum atteint, 45 000 FCFA à Agadez et Karofane. A Niamey, le prix moyen baisse légèrement de 1% par rapport à la semaine précédente, avec des niveaux variants entre 24 000 FCFA et 25 000 FCFA selon les marchés et les variétés de maïs proposées. A l’instar de la semaine précédente indique le bulletin de la semaine n°26, le prix moyen national du sac de riz importé (50 kg) est resté relativement stable, passant de 26 078 FCFA à 26 093 FCFA, soit une variation minime sans impact significatif ni sur le pouvoir d’achat des ménages, ni sur la dynamique globale du marché. Cette stabilité, s’explique par une disponibilité régulière du produit, soutenue par les circuits d’importation, ainsi qu’une demande modérée en cette période.
Le prix le plus bas, 23.350 FCFA, a été relevé à Maïné, reflétant une bonne accessibilité logistique et commerciale, tandis que le prix le plus élevé 32 000 FCFA, l’a été à Iférouane, N’Guelkolo et Bankilaré, qui sont des zones confrontées à des difficultés d’approvisionnement liées notamment aux contraintes logistiques pour certains et à l’insécurité pour d’autre. Dans la capitale, Niamey, les marchés suivis affichent une stabilité cette semaine, avec un prix uniforme de 25.000 FCFA sur l’ensemble des marchés.
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