Africa-Press – Senegal. La présidente du Comité sénégalais des Droits de l’homme, la professeure Amsatou Sidibé, a participé à la 15e session annuelle de formation en droit international des Droits de l’homme. Cette session est axée sur « Élection et droit international des Droits de l’homme ».
En vérité, cette thématique est la tasse de thé de cette enseignante qui a eu à remplir les fonctions de directrice de la formation à l’Institut des Droits de l’homme et de la Paix (IDHP) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pendant 10 ans, avant d’en devenir la directrice générale durant 10 ans, soit vingt ans d’enseignement des droits humains.
Elle a tenu à apporter une précision de taille. Il s’agit du changement du statut du Comité sénégalais des Droits de l’homme qui est devenu une commission des Droits de l’homme du Sénégal. De ce fait, l’autonomie et les pouvoirs de cette commission sont renforcés. L’universitaire était à l’aise pour établir la corrélation entre le respect des Droits de l’homme et la garantie du vote des citoyens.
« La question électorale est au cœur des droits humains. D’abord, elle fait partie de la première génération des droits humains: les droits civils et politiques. Ensuite, les acteurs électoraux, aussi bien les candidats, les électeurs que les citoyennes et citoyens sont régulièrement exposés à la violation de leurs droits humains », a laissé entendre la professeure Amsatou Sow Sidibé.
Pour l’enseignante-chercheure, il est impérieux de garantir le droit de vote, le droit de manifester leur choix et appartenance politique, leur droit à des élections transparentes et, s’agissant spécialement des femmes, leur droit à la non-discrimination et de participation à la prise de décision. Elle a exprimé ses vifs remerciements à la fondation René Cassin, à la fondation Friedrich Naumann, à l’ambassade de France, au Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission des Nations Unies pour les Droits de l’homme.
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