Africa-Press – Tchad. Ce samedi 27 décembre 2025, le médiateur de la République, Saleh Kebzabo, s’est adressé à la presse pour dresser le bilan des activités menées au cours de l’année écoulée et présenter les grandes orientations de son institution pour l’année 2026.
À l’entame de son intervention, Saleh Kebzabo a adressé ses vœux de bonne et heureuse année à l’ensemble des Tchadiens, mettant l’accent sur des priorités essentielles telles que la sécurité alimentaire, la santé, la sécurité et l’accès à un enseignement de qualité tout au long du cursus scolaire.
Il a appelé chaque citoyen à cultiver un sentiment d’appartenance à la communauté nationale et à être fier de son pays, estimant que cet attachement est indispensable pour contribuer efficacement au développement du Tchad, tant au niveau africain qu’international.
Revenant sur les réalisations de son institution en 2025, le médiateur de la République a souligné que toutes les actions entreprises, y compris celles moins visibles, participent à l’atteinte de ses objectifs. Il a rappelé que sa mission première reste le renforcement de la cohésion sociale, un chantier de longue haleine auquel sont confrontés de nombreux pays. « La cohésion sociale se construit patiemment, à travers chaque action menée », a-t-il indiqué.
Évoquant les défis rencontrés, Saleh Kebzabo a insisté sur la dimension profondément humaine de son travail, qui ne se limite pas à la gestion administrative des dossiers. Il a mentionné son implication dans la résolution de questions sensibles liées à la sécurité, à la coexistence pacifique et à la consolidation de la paix, tout en reconnaissant que certains dossiers demeurent en attente de solutions définitives.
S’agissant des perspectives pour 2026, le médiateur a affirmé que la paix demeure la priorité absolue. Il a rappelé son rôle déterminant dans la conclusion d’accords de paix avec plusieurs groupes armés, notamment dans la région du Tibesti, longtemps marquée par des conflits récurrents. Selon lui, cette expérience doit servir de référence pour les autres zones confrontées à l’insécurité, car sans paix, a-t-il conclu, aucun développement durable n’est possible.
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