Africa-Press – Benin. Le trophée d’excellence décerné à Dr Zul-Kifl Salami par la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (Badea) à Riyad en Arabie saoudite consacre le parcours singulier de cet homme qui aura mis son expertise au service de la coopération arabo-africaine.
Le 50e anniversaire de l’institution financière internationale a en effet été marqué par la distinction de deux grandes personnalités du monde arabo-africain devant un parterre impressionnant de princes et de présidents d’institutions.
Pour la région arabe, l’ingénieur Yussuf Al Bassam, ancien président du Fonds saoudien de Développement et actuellement conseiller du Fonds a été honoré. Dr Zul-Kifl Salami, chargé de mission du président de la République et président du Fonds arabo-africain d’Investissement puis ancien ministre d’Etat et administrateur du Groupe de la Bid, a été sacré pour la région Afrique. Une grande marque de reconnaissance de ses mérites et de ce qu’il incarne pour la Badea.
Reconnaissant aux dirigeants de la banque, Zul-Kifl Salami dédie son trophée d’excellence au président de la République. C’est avec une grande fierté que l’heureux récipiendaire confie que « ce sacre du meilleur leader africain de la coopération économique et financière arabo-africaine a tracé pour toutes les futures générations la voie à suivre pour un rayonnement grandissant de notre cher pays ».
Le Trophée d’excellence reçu par Dr Zul-Kifl Salami est la consécration des décennies de relations soutenues avec le Groupe de coordination arabe (Gca), et d’interaction forte et productive avec la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique.
Un parcours atypique
Tout a commencé, se rappelle le chargé de mission du chef de l’Etat, avec le Projet de construction de la Cimenterie de la Société nationale des Ciments du Bénin, société d’Etat, aujourd’hui devenue Cimbénin.
La Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (Badea) venait alors d’être créée par le Conseil de la Ligue arabe réuni à Alger. Le premier objet de cette haute institution financière visait à matérialiser la solidarité entre les pays arabes et l’Afrique, en pleine crise de l’énergie.
Dans la foulée de cette crise, Dr Chedly Ayari, alors ministre de l’Economie de la Tunisie, a été nommé premier président de la Badea. La visite du Bénin par ce dernier changera le cours de la vie de Dr Zul-Kifl Salami qui se verra confier le poste de directeur de projet et directeur général de la société d’exploitation dédiée à la construction d’une cimenterie entièrement étatique: la Société nationale des Ciments (Sonaci). Ceci cumulativement avec ses fonctions de directeur général de la Société des Ciments du Bénin (Scb) société d’économie mixte, de conseiller technique à l’économie du président de la République (Mathieu Kérékou), et chargé de cours de Mathématiques à l’Université d’Abomey Calavi. Un projet qu’il aura conduit avec succès, marquant au passage l’émerveillement du président de la Badea qui lui confiera par ailleurs d’autres missions en Guinée Conakry et ainsi de suite.
Dr Zul-Kifl Salami a été l’architecte et le moteur des financements des grandes infrastructures par les Fonds et Banques arabes, tant au Bénin qu’à travers l’Afrique. La liste est longue.
Une des grandes prouesses de Dr Zul-Kifl Salami réside dans sa capacité exceptionnelle à faire venir les grands princes du Royaume d’Arabie saoudite pour des visites officielles au Bénin et ailleurs en Afrique.
Les cas les plus emblématiques sont les visites de Son Altesse royale le prince Mohammed Al Faisal, fils de feu le Roi Faisal d’Arabie saoudite et président du groupe bancaire Dar Al Maal Islami, pionnier de l’industrie financière islamique ; Son Altesse royale le prince Al Walid bin Talal bin Abdulaziz, alors quatrième fortune du monde selon le classement Forbes. Ces visites historiques ont eu le mérite d’installer le Bénin sous les feux des projecteurs des investissements internationaux, avec comme corollaire l’impulsion d’un intérêt croissant pour le pays et d’autres pays africains.
Si la croissance exceptionnelle des financements de la Badea et des autres Fonds arabes au profit du Bénin a été au premier chef l’œuvre du président Patrice Talon, il n’en demeure pas moins que l’entregent de Dr Zul-Kifl Salami et sa connaissance du monde financier arabe restent un véritable atout pour le Bénin et le continent africain tout entier. Quoique l’homme en toute modestie décerne avant tout le satisfécit au chef de l’Etat. « Ces résultats, qui se poursuivent encore, n’ont été rendus possibles que grâce à la gouvernance, au leadership exemplaire et au dynamisme exceptionnel du chef de l’Etat. A cela s’ajoute sa rapidité exceptionnelle dans les prises de décisions pertinentes sur le front du développement. Un des signes distinctifs du vrai leader est sa capacité à créer le changement dans son organisation et à investir une confiance totale dans ses collaborateurs. Avec comme conséquence l’engouement au travail et une productivité accrue», confie-t-il, sûr de lui-même.
Il est à souligner que Patrice Talon reste le premier président béninois officiellement invité par le roi d’Arabie saoudite, Salaman bin Abdelaziz, pour une visite d’Etat, dès son avènement au pouvoir en 2016. Il sera également le tout premier chef d’Etat reçu par le nouveau président de la Banque islamique de Développement (Bid) fraichement nommé, Dr Mohamed Bandar.
A l’instar de sa visite historique à Riyad, Patrice Talon a été le premier des 57 chefs d’Etat de la Bid officiellement reçu à Jeddah par le Président Bandar dès sa prise de fonction comme dirigeant de cette institution. Fier de tous ces succès diplomatiques et dans l’univers financier à l’actif de son pays, le chargé de mission du chef de l’Etat salue ce leadership et la vision qu’il incarne. Ses performances à la tête du pays constituent, selon Dr Zul-Kifl Salami, une fierté.
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