Africa-Press – Benin. Initialement prévue pour être examinée ce mercredi 5 novembre 2025 en plénière, la proposition de loi introduite par les députés Aké Natondé (Union Progressiste le Renouveau) et Assan Séïbou (Bloc Républicain) a finalement été renvoyée à ce jeudi.
Une décision motivée par le respect du délai réglementaire prévu par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il fallait en effet accorder 48 heures aux députés pour prendre connaissance du contenu du dossier avant sa mise en examen.
C’est donc pour se conformer au règlement intérieur, que le président de l’institution, Louis Vlavonou a dû reporter la plénière juste après son ouverture.
Cette proposition de loi, qui a déjà franchi l’étape de recevabilité en commission, vise principalement la création d’un Sénat, nouvelle chambre haute censée compléter l’actuel Parlement monocaméral.
Selon les initiateurs, cette réforme répond à un besoin de stabilité institutionnelle et d’apaisement politique durable dans un contexte où le pays se prépare à de nouveaux enjeux électoraux.
Le texte prévoit que le Sénat soit composé notamment d’anciens présidents de la République, d’anciens présidents d’institutions, de figures militaires et d’autres personnalités publiques reconnues pour leur expérience. Sa mission: servir de cadre de réflexion et d’arbitrage, éviter les blocages institutionnels et préserver la cohésion nationale.
Pour être adoptée, la révision constitutionnelle devra recueillir au moins 82 voix sur 109 députés pour être jugée recevable, puis 88 voix lors du vote final. Le rendez-vous de jeudi s’annonce donc décisif pour une réforme qui, selon ses promoteurs, pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire institutionnelle du Bénin.
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