Africa-Press – Benin. L’affaire visant l’ancien Directeur général de la Police nationale, Louis-Philippe Houndégnon, connaît un nouveau tournant.
La chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a renvoyé le dossier devant la chambre correctionnelle, estimant que les faits reprochés relèvent bien de sa compétence. La décision est intervenue le lundi 17 novembre 2025.
Cette évolution marque un revirement par rapport au mois de mai, lorsque la chambre correctionnelle s’était déclarée incompétente en considérant que les accusations visant Houndégnon et son co-prévenu, Coffi Camille Amoussou, relevaient plutôt du criminel.
Les deux hommes avaient immédiatement interjeté appel, tout en sollicitant une mise en liberté provisoire. Si le dossier est renvoyé devant la chambre correctionnelle, la demande de mise en liberté provisoire est par contre rejetée.
L’ancien DGPN est poursuivi pour harcèlement via un moyen de communication électronique et une incitation à la rébellion.
Les faits trouvent leur source dans des déclarations publiques faites par l’ancien patron de la Police après son départ anticipé à la retraite. Houndégnon affirmait notamment avoir été approché par des individus cherchant à organiser un coup d’État contre le président Patrice Talon. Il a également critiqué certaines réformes du gouvernement.
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