Place à l’éducation via les trésors royaux

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Place à l’éducation via les trésors royaux
Place à l’éducation via les trésors royaux

Africa-Press – Benin. Démarrée le 20 février 2022, l’exposition « Art du Bénin, d’hier et d’aujourd’hui, de la restitution à la révélation », ferme ses portes ce dimanche 22 mai 2022 au Palais de la Marina. Après la découverte, ce sera l’étape de l’éducation autour des œuvres restituées au Bénin.

Le public béninois et les étrangers qui ne sont pas encore allés à la découverte des trésors royaux restitués par la France au Bénin et des œuvres d’art contemporain ne disposent que de ce week-end pour le faire. L’exposition « Art du Bénin, d’hier et d’aujourd’hui, de la restitution à la révélation » démarrée le 20 février dernier à la présidence de la République prend fin ce dimanche 22 mai 2022.

Un riche programme pédagogique est concocté autour de ces pièces chargées d’histoire pour le Bénin. A l’issue des trois mois d’exposition qui ont vu défiler 150.000 visiteurs et plus, les trésors royaux seront transférés au Musée International de la Mémoire de l’Esclavage sis à Ouidah. Dans ce musée objet d’un vaste projet de rénovation, des expositions sur les thématiques de la traite négrière et de l’esclavage seront ouvertes à l’endroit des élèves, étudiants et chercheurs. Selon Alain Godonou, directeur du programme Musées à l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme, il s’agira de l’étape de l’éducation après celle de l’émotion.

« Au futur musée des Amazones et des Rois du Danhomè à Abomey, il est prévu d’avoir un département Recherche ouvert aux universitaires béninois et étrangers pour faire parler ces objets, les mettre en correspondance avec ceux qui sont restés, analyser les résultats de fouilles archéologiques, et que ça rentre dans une production scientifique. Il y a déjà des points qui sont débattus dans la documentation que nous avons reçue du musée du Quai Branly, nous espérons que les chercheurs seront féconds pour nous éclairer sur les zones d’ombre. Nous savons que l’histoire du Danhomè et l’archéologie du sud Bénin intéressent des universités du monde entier donc il pourra y avoir des financements croisés. C’est comme ça que ça fonctionne en Grèce et en Égypte », a expliqué Alain Godonou à RFI.

M. M.

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