Bénin: accusé d’empoisonnement en 2011, il est acquitté au bénéfice du doute

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Bénin: accusé d’empoisonnement en 2011, il est acquitté au bénéfice du doute
Bénin: accusé d’empoisonnement en 2011, il est acquitté au bénéfice du doute

Africa-Press – Benin. Accusé d’empoisonnement en 2011, un agent d’entretien a été acquitté ce mercredi 27 Juillet 2022 par le tribunal de première instance de première classe de Cotonou.

La session criminelle en cours au tribunal de Cotonou a connu hier mercredi 27 Juillet 2022 un dossier d’empoisonnement. L’accusé, un agent d’entretien a été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 10 Mars 2011. Jouissant d’une liberté provisoire qu’il a obtenu le 20 Janvier 2012, il ne s’est pas présenté à l’audience de ce mercredi.

A l’ouverture de ladite audience, le représentant du ministère public a demandé de statuer par défaut sur le dossier. Une demande qui n’a fait objet d’aucune contestation ni de la part de la défense, ni du tribunal.

Dans sa réquisition, le ministère public a demandé au tribunal de relaxer l’accusé au bénéfice du doute. Le tribunal de Cotonou est allé dans le sens du ministère public, l’agent d’entretien fut acquitté au bénéfice du doute 11 ans après les faits.

Retour sur les faits…

Le 22 Février 2011, l’accusé a invité la victime au carrefour le bélier à Cotonou où il lui a donné un plat d’un bouillon de patate douce. La victime méfiante de cette marque de générosité et sur les conseils de sa sœur n’a pas mangé le repas du généreux donateur.

Il aurait sur demande d’un agent de police contacté, donné le repas à une poule qui en est morte quelques instants après. Le lendemain, la victime a reçu un coup de fil de l’agent d’entretien qui voulait s’enquérir de ses nouvelles.

Le 7 Mars 2021, l’agent d’entretien fut appréhendé par la victime qui l’a conduit à un poste de police. Poursuivi pour empoisonnement, l’agent d’entretien a nié les faits à tous les niveaux de la procédure.

Au cours du procès ce mercredi, le représentant du ministère public a fait savoir que le poulet est mort au domicile de la victime et qu’il n’y a aucune base sur laquelle s’appuyer pour dire que la patate douce contenait des substances mortelles. Il conclut en affirmant qu’il y a trop de doutes qui planent sur les accusations de la victime. Il demande alors le relaxe de l’accusé au bénéfice du doute.

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