Africa-Press – Benin. Un atelier national sur la Gestion des programmes sensibles aux conflits (Gpsc) s’est ouvert le mardi 13 mai 2025 à Cotonou. Les acteurs nationaux seront formés afin d’apporter une importante contribution à la prévention de la violence et la transformation des conflits grâce à un processus participatif. C’est le ministre conseiller à l’Agriculture Saka Kina Bio Guéra, qui a procédé au lancement officiel dudit atelier.
Préfets, maires, chefs de projets, responsables d’organisations paysannes et partenaires techniques et financiers impliqués se sont donné rendez-vous à Cotonou pour se pencher sur la Gestion de programmes sensibles aux conflits (Gpsc) et prendre des mesures pour anticiper ou éviter les effets négatifs et renforcer les impacts positifs des interventions dans le cadre des projets de développement. Selon Dr Adamou Mama Sambo, haut-commissaire à la sédentarisation des éleveurs, le présent atelier vise à renforcer les capacités des acteurs clés impliqués dans les activités de conception et de mise en œuvre liées à la cohésion sociale. Cette analyse permettra d’analyser les risques de nuisance et d’élaborer un plan d’action de Gestion des programmes sensible aux conflits (Gpsc).
D’un montant de 3,3 milliards de FCfa, le programme Paie-Coso vise globalement « à renforcer la contribution du sous-secteur de l’élevage à la croissance économique et réduire les risques de fragilité, conflit et violence au Bénin », indique Stephanie Guha, cheffe de coopération suppléante au Bureau de la Coopération suisse au Bénin.
A en croire le ministre conseiller à l’Agriculture, Saka Kina Bio Guéra, « les tensions entre éleveurs et agriculteurs exacerbées par les enjeux climatiques et fonciers peuvent compromettre la stabilité de nos territoires. C’est pourquoi l’approche sensible aux conflits est aujourd’hui au cœur de notre stratégie d’intervention. ». Pour lui, il ne s’agit pas seulement d’apaiser, mais de prévenir, d’impliquer les communautés et de construire des solutions durables ensemble ».
Plusieurs communications sont au programme de cet atelier qui va durer deux jours. Il s’agit entre autres des innovations dans le cadre légal, de l’analyse du contexte conflictuel et des risques de nuisance.
Sergino Lokossou
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