Africa-Press – Benin. La proposition de loi de révision constitutionnelle introduite par les deux blocs politiques de la mouvance continue de susciter la polémique.
Un contexte électoral déjà verrouillé
Face aux interrogations et spéculations, Aké Natondé, président du groupe parlementaire Union Progressiste le Renouveau, a tenu à clarifier ses intentions. Il rejette fermement toute idée de manœuvre politique visant à prolonger le mandat du président Patrice Talon ou à instaurer une nouvelle République.
« Cette révision n’induit pas un changement de République », a-t-il affirmé, balayant les soupçons d’agenda caché.
Selon Aké Natondé, la proposition vise exclusivement à renforcer le cadre institutionnel face aux défis sécuritaires du pays. Elle s’inscrit dans une logique de consolidation démocratique, sans toucher aux dispositions relatives à la durée ou au nombre de mandats présidentiels.
« Aucun de nous n’est dans une logique de révision pour permettre au président Patrice Talon de rester au pouvoir », a-t-il précisé lors d’une sortie médiatique ce week-end.
Un contexte électoral déjà verrouillé
Le député rappelle que le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle de 2026 est déjà clos, rendant impossible toute nouvelle candidature du président en exercice. Cette réalité juridique renforce, selon lui, la transparence et la sincérité de la démarche.
Aké Natondé appelle les citoyens à dépasser les suspicions et à s’engager dans un débat constructif, centré sur les enjeux réels du pays.
« Il est important que les dossiers de révision soient abordés dans un esprit d’ouverture et de respect du processus électoral », conclut-il.
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