Africa-Press – Benin. Le constitutionnaliste Théodore Holo est intervenu ce lundi 11 novembre 2025 sur le projet de révision de la Constitution visant à instaurer une chambre haute, le Sénat, au Bénin.
Sollicitée pour éclairer le débat, sa prise de parole s’est voulue technique et mesurée. Il décrit le texte comme « un projet sans position arrêtée », encourageant à la prudence et à l’analyse avant vote.
Selon lui, plusieurs questions restent à clarifier: la place exacte du Sénat dans l’architecture institutionnelle, les modalités de sa composition et ses pouvoirs effectifs. Il souligne que sans précision sur ces points, le risque est d’« ouvrir la boîte noire d’une révision sans garde-fous ».
Il ne s’est pas prononcé sur le bien-fondé du projet, ni pour ni contre, mais a appelé à une large concertation avec la société civile, les partis politiques et les experts.
« Il ne suffit pas de décréter une réforme ; il faut qu’elle repose sur la clarté et la transparence », a-t-il ajouté.
Sa réaction intervient dans un contexte politique tendu. Le projet de révision constitutionnelle porté notamment par Aké Natondé et Assan Séïbou est au cœur du débat parlementaire et suscite des avis contrastés.
Les commentaires du professeur Holo contribuent à enrichir le dialogue en insistant sur l’importance d’une réforme bien fondée plutôt qu’un simple passage à l’acte.
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