Africa-Press – Benin. La Nation: Dernière séance d’entraînement avant le déplacement au Maroc. Dans quel état se trouve le groupe?
Gernot Rohr: Le groupe a bien travaillé. Aujourd’hui, nous avons organisé une opposition à 11 contre 11 avec beaucoup d’intensité. Le score a été intéressant: 5 buts pour une équipe, 1 pour l’autre. Nous avons joué deux fois 30 minutes. Ce stage à Cotonou nous a permis de peaufiner notre jeu collectif et de retrouver certains joueurs absents depuis quelque temps. D’ailleurs, nous avons encore enregistré une arrivée hier, une autre avant-hier. Il ne nous manque plus que Sessi d’Almeida, qui vient de signer dans un nouveau club et nous rejoindra directement au Maroc. Le travail s’est déroulé dans de très bonnes conditions. La pelouse est magnifique. Nous espérons d’ailleurs pouvoir jouer ici dès septembre.
Un onze de départ presque défini pour le match Maroc-Bénin
Justement, lors de cette dernière séance, on a vu une opposition avec les joueurs en chasuble face aux joueurs sans. Ces derniers semblaient être les titulaires habituels. Gernot Rohr a-t-il déjà une idée de son onze de départ contre le Maroc?
Évidemment. Le temps nous est compté, donc il faut profiter de la présence de presque tout le groupe – à l’exception de Sessi – pour mettre en place l’équipe. Il y a de fortes chances que ceux qui ont joué ensemble aujourd’hui débutent le match contre le Maroc. Sessi, lui aussi, a de bonnes chances de faire partie des titulaires. Mais la décision finale sera prise au dernier moment. Il reste encore quatre séances d’entraînement, un long voyage, et sur place, nous aurons l’occasion de corriger les quelques erreurs observées.
Les 22 joueurs présents aujourd’hui feront le voyage, tout comme le troisième gardien, Serge Obassa. Avec l’arrivée de Sessi, nous serons donc 24 joueurs, si tout se passe bien.
Deux joueurs écartés: Akléylola et Tchinonvi
Et si l’on vous demandait quels joueurs ne seront finalement pas du voyage au Maroc?
Ce sont les deux que vous avez vus à la fin: Samson Akléylola et Mariano Tchinonvi. Nous ne pouvons partir qu’à 23, tout le monde ne peut pas venir. La porte reste ouverte pour une prochaine fois. Il leur manque encore un peu de gabarit pour l’un, de fraîcheur pour l’autre, et de maturité pour le jeune gardien. Ce n’est pas encore le moment de sortir un des trois gardiens que nous avons, et dont nous sommes satisfaits.
Le groupe affiche de l’ambition, il y a une vraie concurrence, et cette émulation peut faire monter le niveau général, ce qui sera essentiel face au Maroc, une des meilleures équipes du continent.
Intégration des joueurs locaux et renouvellement progressif
Dans votre liste élargie de 30 joueurs, certains évoluent en championnat local. Bien qu’ils ne puissent pas tous faire le déplacement, êtes-vous satisfait de leur rendement?
Oui, globalement. Nous avons retenu quelques joueurs du championnat local. Par exemple, Razak de la Sobemap est du voyage, il ne faut pas l’oublier. Nous avons aussi Gabriel Moulero, et pour la première fois, Rodolfo. Cela représente un renouvellement. On ne peut pas changer dix joueurs à chaque fois. Il est aussi important de retrouver des automatismes, de reconstruire la complicité de jeu que nous avions quand tout allait bien.
Objectif CAN: se familiariser avec les installations au Maroc
Une fois arrivés au Maroc, à quoi ressemblera la feuille de route? Il ne vous restera que cinq jours avant le match…
D’abord, nous allons prendre nos repères à Rabat, là où se jouera la CAN. Nous séjournerons dans l’hôtel prévu pour la compétition, que nous allons tester. Idem pour les terrains d’entraînement. Ensuite, nous irons à Fès, où aura lieu le match contre le Maroc, deux jours plus tard. Nous assisterons également à la rencontre amicale Maroc-Tunisie, prévue le vendredi 7. Puis, nous aurons notre grand rendez-vous le lundi 9. Ce sera un gros match, face à une équipe très solide. Le stade sera plein. Ce sera le dernier match de la saison, et nous espérons bien terminer l’année sur une belle note.
Un groupe soudé et ambitieux pour affronter les Lions de l’Atlas.
On vous souhaite bonne chance au Maroc. Vous semblez avoir de solides raisons de croire en une belle prestation face aux Lions de l’Atlas.
Oui, nous avons de nombreuses raisons d’y croire. Merci à vous de nous avoir accompagnés. Nous avons été heureux de revenir au pays. Cela faisait deux ans que nous n’avions pas joué ici, c’est long. Il nous tarde de retrouver ce stade pour la compétition. Merci.
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