accusé par un gayman, un policier de l’OCRC écouté par la CRIET

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accusé par un gayman, un policier de l’OCRC écouté par la CRIET
accusé par un gayman, un policier de l’OCRC écouté par la CRIET

Africa-Press – Benin. Un agent de police en fonction à l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC) a comparu devant le juge de la CRIET le lundi 25 mars 2024, afin d’être interrogé dans le cadre de l’affaire concernant un présumé cybercriminel.

L’agent en uniforme a été convoqué par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme pour répondre à l’accusation d’un présumé gayman.

Selon les informations de Banouto, le prévenu a déclaré à la barre que son procès-verbal d’audition à l’Office avait été tronqué et mal rédigé. Il a nié plusieurs éléments consignés dans le procès-verbal par l’agent en charge de son audition.

De manière précise, il avait affirmé qu’il ne résidait pas dans la maison où les forces de l’ordre l’avaient appréhendé. De plus, il avait déclaré devant le tribunal que le téléphone incriminé par l’OCRC appartenait à son défunt cousin et qu’il ne connaissait d’ailleurs pas le code de déverrouillage.

À la barre, le policier de l’OCRC a clairement indiqué qu’il ne faisait pas partie de l’équipe qui a mené l’opération ayant conduit à l’interpellation du prévenu. Il a expliqué qu’il l’avait simplement interrogé.

Dans sa déposition, il a fait savoir que dans le scellé de la procédure, cinq téléphones avaient été saisis. Deux étaient des téléphones à touches et trois étaient des téléphones Android. Parmi les téléphones Android, un seul avait été impliqué. Le policier a précisé que ce téléphone possédait une carte SIM, mais était verrouillé.

Le fonctionnaire de police a déclaré que c’est le présumé cybercriminel lui-même qui a livré le code pour déverrouiller le téléphone. Selon le policier, plusieurs personnes ont été interpellées lors de l’opération. Trois des frères du présumé ont également été entendus mais ils ont été relâchés.

L’agent de l’OCRC a affirmé que le présumé avait été identifié par ses frères comme la personne utilisant le téléphone portable de son frère décédé, malgré ses déclarations contraires.

Selon le substitut du procureur spécial, le présumé cybercriminel tente de manipuler la Cour. Il a demandé au juge de le condamner à cinq ans de prison, dont trois ans ferme, pour « escroquerie via internet »et le payement d’une amende d’un million de FCFA.

Les avocats du présumé cybercriminel ont plaidé en faveur de la relaxe pure et simple de leur client. Ils ont affirmé que le simple fait que leur client ait fourni le code du téléphone ne fait pas de lui l’auteur des activités de cybercriminalité découvertes dans ce téléphone. À l’issue des débats, la Cour a reporté le délibéré au 29 avril 2024.

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