Africa-Press – Benin. Le Conseil supérieur de transition (Cst) de l’Église du christianisme céleste a tenu, du 12 au 14 juin 2025, à son siège à Cotonou, les assises de sa deuxième session. À l’issue des travaux, Marcellin Zannou, rapporteur du Cst, a livré à la presse les grandes décisions qui ont été prises par les membres du Conseil supérieur de transition de l’Église du christianisme céleste.
Le Conseil supérieur de transition (Cst) de l’Église du christianisme céleste travaille pour la réunification de l’Église du christianisme céleste. Le samedi 14 juin 2025, Marcellin Zannou, rapporteur du Cst a rendu publiques les décisions majeures qui ont été prises durant les trois jours de travaux du Cst. En faisant le point de cette session devant les professionnels des médias, Marcellin Zannou a déclaré que les assises ont été consacrées à l’installation et au lancement des travaux des trois (03) commissions techniques. Il s’agit de la Commission de relecture de la Constitution et de revue de la hiérarchie ecclésiale, de la Commission de relecture des textes fondamentaux, de revue des rites, de la liturgie, et d’organisation des pèlerinages et événements religieux, et de la Commission de réforme de la gestion administrative et financière. Lors de ce rendez-vous médiatique, le rapporteur du Cst a confié qu’à l’ouverture de la session, le coordonnateur général du Cst, Bertin Bada, a exprimé sa profonde reconnaissance au président de la République du Bénin, Patrice Talon, pour son initiative de réunification de l’Église. Il a salué l’esprit de réconciliation et d’unité qui guide cette démarche historique, après 40 années de divisions internes. Il a fait savoir que les participants sont venus des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de la France, du Gabon, du Congo, du Cameroun, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Nigéria et du Bénin.
Les décisions issues des travaux des trois commissions techniques
En poursuivant sa déclaration, Marcellin Zannou a signalé qu’après la lecture de la Charte du Cst en séance plénière, les trois commissions ont été installées et ont démarré leurs travaux dans une ambiance de fraternité, de convivialité et d’engagement partagé. À l’entendre, les travaux de la Commission de relecture de la constitution et revue de la hiérarchie ecclésiale ont porté sur la relecture des constitutions de 1980 (« constitution bleue ») et de 2008. Selon lui, la Commission de relecture des textes fondamentaux, de revue des rites, de la liturgie, et d’organisation des pèlerinages et événements religieux avait pour mission d’harmoniser les rites, la liturgie et l’organisation des pèlerinages. « Les conclusions essentielles sont les suivantes: harmonisation des cultes, inventaire du patrimoine spirituel. 10 sites de pèlerinage ont été répertoriés, dont Porto-Novo (paroisse mère), Iměko (tombe du Fondateur), Sèmè-Podji, Ahouantikomey, etc. Les grands événements ont été harmonisés: anniversaire de l’Église (29 septembre), pèlerinage international à Imèko (19 octobre) et pèlerinage de la Nativité (24-25 décembre).
Une commission paritaire est suggérée pour finaliser l’harmonisation des cantiques et horaires, préparant l’élaboration d’un manuel liturgique unifié », a expliqué le rapporteur du Cst. En ce qui concerne les travaux de la Commission de réforme de la gestion administrative et financière, il a laissé entendre qu’elle a fait un état des lieux complet des pratiques administratives et financières de l’Église. « Ses travaux ont abouti à des recommandations majeures visant à instaurer une gouvernance fondée sur la transparence, la reddition de comptes, la participation, la responsabilité et l’efficacité », a-t-il précisé.
En conclusion, il a informé que les travaux se sont déroulés dans une atmosphère constructive et fraternelle, marquée par un engagement sincère des participants à être les artisans d’une Église réunifiée.
Patrice Zoundé (Coll)
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