escroqué dans l’achat d’une parcelle, il menace de saisir le corps du père de la vendeuse

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escroqué dans l’achat d’une parcelle, il menace de saisir le corps du père de la vendeuse
escroqué dans l’achat d’une parcelle, il menace de saisir le corps du père de la vendeuse

Africa-Press – Benin. Dépouillé de plus de 4 millions de FCFA dans l’achat d’un terrain, un homme a menacé de saisir le corps du père défunt de la vendeuse pour obtenir un remboursement.

L’affaire a été examiné lors de la séance correctionnelle du jeudi 11 avril 2024. Un homme a eu recours à une menace inhabituelle pour récupérer une partie de l’argent investi dans l’achat d’un terrain, a rapporté Banouto.

Dans cette affaire, une jeune femme fait l’objet d’un mandat de dépôt pour des accusations d’escroquerie foncière. Selon l’accusation, elle aurait illégalement perçu de l’argent de la part de plusieurs personnes en échange de parcelles de terrain litigieuses ou faisant l’objet de falsification de documents, et qui ne lui appartenaient pas.

Elle aurait apparemment escroqué plus d’une douzaine de victimes, comme cela a été révélé lors des procédures devant la CRIET.

Dans son prétendu stratagème, la jeune femme aurait réussi à empocher des dizaines de millions de FCFA de ses victimes pour des terrains à Torri, Akpro-Misérété, Tohouè et Djèrègbé dans la commune de Sèmè-Podji.

Menace sur le cadavre du géniteur de l’accusée

L’une des victimes a réussi à récupérer une partie de ce que l’accusée lui avait pris. En audience, le plaignant a déclaré avoir proféré des menaces pour récupérer son argent après avoir réalisé que la parcelle achetée était contestée.

« Je suis allé la voir et je lui ai dit que si elle ne donne pas mon argent, je vais saisir le corps de son père à la morgue », a confié le plaignant devant les juges, selon des propos rapportés par Banouto.

Il a déclaré qu’après avoir reçu cette menace, la prévenue lui a versé une partie de l’argent, mais il reste 1 300 000 FCFA à percevoir. Selon lui, il s’agissait du seul moyen de pression qu’il avait trouvé pour faire réagir la jeune femme. Pendant cette période, la plaignante avait perdu son père, dont le corps se trouvait à la morgue.

Après que les victimes ont témoigné, leur avocat a mentionné d’autres personnes lésées qui n’ont pas pu assister à l’audience à la CRIET. Le juge a exprimé le souhait de les entendre dans cette affaire. Par conséquent, la Cour a renvoyé l’affaire au 16 mai 2024.

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