Africa-Press – Benin. Le ministère du Cadre de vie et des transports en charge du développement durable à travers la Direction générale de l’environnement et du climat a célébré en différé, jeudi 12 juin 2024 à Cotonou, la Journée mondiale de l’Océan. Les différents acteurs ont été invités à cet effet à œuvrer pour la conservation des ressources marines.
Initiée par les Nations-unies et commémorée le 08 juin de chaque année, la Journée mondiale de l’océan est axée cette année sur le thème « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan ». Une occasion pour inviter les uns et les autres à mobiliser toutes les forces pour une sauvegarde et une valorisation des ressources marines et côtières. En effet, le thème s’inscrit dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l’océan 2021-2030, où les sciences océaniques seront mises au service du développement durable 2021-2030. Pour relever ce défi relatif à l’objectif du développement durable 14, les Nations Unies invitent le monde entier à faire de la protection des ressources océaniques une priorité dans toutes les décisions, actions et programmes. Selon Séverin N’Sia, Conseiller technique au suivi des réformes du ministre du Cadre de vie et des transports en charge du développement durable, le thème de la Journée mondiale des océans 2025 cadre parfaitement avec la vision du programme d’actions du gouvernement 2021-2026, faire de la valorisation et de la protection des ressources marines une priorité. Plusieurs actions de protection de l’espace marin sont mises en oeuvre. Il s’agit de l’adoption des lois relatives à la protection de la zone du littoral, à la pêche, à l’aquaculture, à l’utilisation des sachets plastiques, au changement climatique. Par ailleurs, tout un programme a été dédié à la gestion des côtes avec la protection de plus de 33 kilomètres de côtes, incluant une digue immergée, construite à Donatin pour la création d’un lac marin. « Cette journée permettra de réfléchir sur la mise en œuvre des actions innovantes de protection de notre écosystème marin, susceptibles d’accélérer la restauration et la protection de nos côtes», a indiqué le représentant du ministre. Au dire du Conseiller technique, à cette réflexion nationale, il faut travailler davantage pour renforcer la coopération internationale en vue de mobiliser les fonds pour la mise en œuvre des actions de préservation des ressources marines tout en intégrant dans les plans de travail annuels les activités de recherche océanologique et de revitalisation de l’espace côtier. « Nous devons également travailler à concilier les pratiques endogènes des populations côtières et les données scientifiques pour une gestion harmonisée des écosystèmes marins et côtiers», a ajouté Sévérin N’sia. Plusieurs activités sont dont la sensibilisation des populations, la présentation des actions de protection des côtes, la visite de sites de pontes de tortues marines et le nettoyage de la plage.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)
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