Africa-Press – Benin. Des bambous de mousse, des rotors danseurs et des concepts mathématiques en 3D : pour la quatrième année consécutive, le concours « La preuve par l’image » met à l’honneur 20 images magnifiant le travail de recherche des scientifiques du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). En 2022, les participants sont chercheurs en microbiologie, mathématiques, biologie, physique ou même environnement.
La science par l’image
« Prendre la science par l’autre bout de la lorgnette en partant de l’image et non des mots », tel est l’objectif annoncé de « La preuve par l’image » depuis sa création en 2019. Issu d’un partenariat entre le CNRS et l’Acfas, organisation canadienne promouvant l’activité scientifique, le concours décline la version québecoise du même nom créé en 2010. Pour encourager le dialogue avec le public et valoriser la recherche française, chaque année au printemps les chercheurs du CNRS peuvent soumettre leurs plus belles images scientifiques des quatre dernières années. Photographie, modélisation, instruments optiques ou électroniques, dessins, toute représentation visuelle est acceptée du moment qu’elle a été produite pendant et au service du travail de recherche.
En labo ou en mer, imaginé ou observé
Sur les 20 sélectionnées, cinq images en particulier ont été saluées par deux Grands prix du jury ex aequo, deux Prix coup de coeur du Jury ex aequo et un Grand prix du public (visibles en diaporama ci-contre). Bleu hyperbolique de Rémi Coulon et Cyclope de Françoise Watteau présentent respectivement une simulation de ce à quoi ressemblerait un univers insolite basé sur la géométrie hyperbolique et une spore bactérienne en forme d’oeil attentif. Elle semble attendre son heure, lorsque l’environnement lui redeviendra hospitalier. Forêt de bambous de François Boulogne et Le côté bleu de la force d’Anne Haguenauer mettent en avant de fins tubes dans lesquels des bulles de savon s’empilent joliment sous la surpression et un plongeur scientifique prélevant des tentacules d’anémones blanchies par l’augmentation de la température marine. Un drame qui se joue à quelques dixièmes de degré près. Enfin, la face cachée de la cellule de Rémy Char et Roxane Fabre surprend par son marquage fluorescent d’une cellule… En forme de crâne.
Les textes de description des images du diaporama ont été rédigés en majeure partie par Anne-Sophie Boutaud.
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