Africa-Press – Benin. L’ex-directeur général de la Police républicaine, Louis-Philippe Houndégnon, a comparu ce lundi 7 octobre 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Liberté provisoire rejetée
Face aux juges d’appel, l’ancien haut gradé a reconnu des « erreurs de communication », tout en réfutant catégoriquement les faits de harcèlement électronique et d’incitation à la rébellion qui lui sont reprochés.
Dans une salle d’audience tendue, l’ancien patron de la police a tenu à défendre sa carrière et sa probité. « Je n’ai jamais trahi l’institution », aurait-il affirmé, selon des sources présentes à la barre.
Il dit regretter certaines « incompréhensions » nées de ses prises de position publique mais refuse d’endosser des accusations qu’il juge « contraires à son éthique et à son engagement au service de l’État ».
Liberté provisoire rejetée
La défense avait sollicité une remise en liberté, arguant de la coopération constante de leur client et de son état de santé fragile.
Mais la Cour a rejeté la demande, estimant que le maintien en détention restait nécessaire « au bon déroulement de la procédure et à la manifestation de la vérité ».
Le dossier, qualifié de « sensible », remonte à plusieurs mois et continue de susciter l’attention de l’opinion publique, tant la figure de Houndégnon symbolise, pour beaucoup, la rigueur policière d’une époque.
Pour l’heure, le procès suit son cours. L’ancien chef de la police dit attendre « sereinement » la suite de la procédure, convaincu que la vérité finira par émerger.
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