
Africa-Press – Burkina Faso. Les membres du mouvement Alternative de veille citoyenne des acteurs économiques pour le développement de la patrie (AVCEDP) étaient face à la presse, ce mardi 9 novembre 2021 à Ouagadougou. Objectif, susciter un sursaut patriotique pour une unité de défense de la nation en proie à de nombreuses attaques.
Enfin, des acteurs économiques brisent le silence face à la crise sécuritaire qui secoue le Burkina Faso depuis six ans. Crée le 23 avril 2021, le mouvement Alternative de veille citoyenne des acteurs économiques pour le développement de la patrie s’est donné pour mission de sensibiliser et de mobiliser les Burkinabè à s’investir pour la défense de la nation.
Face à aux hommes de médias, ils ont manifesté leur indignation face à la dégradation du climat sécuritaire qui impacte négativement le vivre-ensemble des Burkinabè. À entendre le président du mouvement, Saïbou Koanda, cette barbarie injustifiée a occasionnée plus d’un million de déplacées internes. Il soutient aussi que les forces de défense et de sécurité, les volontaires pour la défense de la patrie, ainsi que civils meurent chaque jour sous les balles assassines des forces du mal et sous l’œil passif de la communauté internationale et des forces dites « amies » présentes sur notre territoire.
A l’en croire, cette sortie médiatique se veut être le lieu de dénoncer le silence et l’inaction de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest, de l’Union économique et monétaire ouest africaine et de la force Barkhane présente au Burkina. En tout état de cause, M. Koanda reste convaincu qu’aucun pays ne viendra nous sortir de cette situation catastrophique. Au contraire, dit-il, ils veulent que cette guerre, lâche soit-elle, perdure. Car c’est un moyen pour les puissances occidentales de piller nos matières premières, a lâché le conférencier du jour.
C’est pourquoi, le mouvement Alternative a, dans un premier temps, interpellé le président Roch Kaboré à placer des hommes qu’il faut dans les ministères afin de vaincre le terrorisme, à rétablir le service militaire obligatoire, à créer des comités d’éveil et de protection sur toute l’étendue du territoire (secteur, commune, arrondissement etc.) Ensuite, il invite tous les fils et filles du Burkina Faso à un sursaut patriotique pour la défense du territoire national.
Enfin, à l’endroit du gouvernement, il a déclaré « nous interpellons l’État burkinabè à une relecture des accords de défense, commerciaux et des contrats miniers avec la France et à la nécessité de se diriger vers d’autres partenariats stratégiques. » Dofinta Augustin Khan
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