
Africa-Press – Burkina Faso. Le gouvernement burkinabè, par décret n°02021/0023/PRES/SGG-CM, du 1er février 2021, a chargé le ministère de l’Education nationale de l’organisation de l’examen du baccalauréat. Les élèves du lycée Marien N’gouabi de Ouagadougou ont protesté, ce mardi 9 mars 2021, contre ce décret.
Les élèves du lycée Marien N’gouabi ont exprimé leur ras-le-bol devant leur administration. Pour cause, les élèves en classe de terminale disent ne pas être d’accord avec le récent décret pris par le gouvernement burkinabè confiant l’organisation de l’examen du Bac au ministère de l’Education nationale.
Pour eux, le problème majeur est qu’il est ressorti qu’après l’obtention du Bac, le nouveau bachelier doit subir encore un test d’entrée à l’université. « C’est aberrant, notre ministère de tutelle est vraiment sous perfusion » s’insurgent-ils. « Comment peut-on changer les règles du jeu pendant le match ? », interrogent-ils.
Certains jugent la décision d’ »immature » et regrettent de n’avoir pas été consultés auparavant. « Nous sommes les premiers acteurs et nous n’avons pas été consultés. Nous voulons que le ministère nous en dise plus, c’est tout ce que nous demandons à l’administration qui refuse de nous prêter oreille attentive. »
Les élèves en classe de 3e ont aussi exprimé leur mécontentement. Selon quelques témoignages recueillis, ils ont confié qu’ils ont ouïe dire qu’il n’y a pas de second tour au BEPC session 2021 et qu’en plus les sujets seront uniques (pas de sujet au choix). Face à cette situation, ils accusent le silence l’administration. « Nous voulons savoir si cela est vrai ou pas » exigent les manifestants. L’administration, pour sa part, n’a pas accepté recevoir la presse.




