5e édition du Grand prix de poésie Thomas Sankara : Le Congolais Tristell Mouanda Moussouki, lauréat

5e édition du Grand prix de poésie Thomas Sankara : Le Congolais Tristell Mouanda Moussouki, lauréat
5e édition du Grand prix de poésie Thomas Sankara : Le Congolais Tristell Mouanda Moussouki, lauréat

Africa-Press – Burkina Faso. La 5e édition du « Grand prix de poésie Thomas Sankara », placé sous le thème « Nous rassembler » qui avait été lancée le 22 décembre 2023 a connu son dénouement. La proclamation et la remise des prix aux lauréats a eu lieu dans la nuit du jeudi 21 mars 2024, jour commémoratif de la journée mondiale de la poésie.

Cette compétition poétique organisée par Afrique Wilila a pour ambition de susciter la lecture et l’écriture au sein de la jeunesse. Pour cette édition, une centaine d’œuvres ont été reçues parmi lesquelles, l’œuvre du Congolais Tristell Mouanda Moussouki intitulée “Élégie pour un Sahel débout” qui a retenu l’attention des membres du jury.

Recevant le trophée du lauréat qui n’a pas pu faire le déplacement, la présidente du comité d’organisation, Noëllie Hien, s’est dite fière du dénouement de cette édition qui est celle de la résilience. Mais elle a aussi tenu à remercier le comité scientifique, le comité de conseil, dirigé par le Pr Issaka Salia pour qui la poésie ne doit pas périr, parce que c’est l’espoir de l’homme.

Prenant la parole à cette occasion, le chargé de mission du ministère en charge de la culture, Valentin Kambiré, a souligné qu’on parle d’une édition de résilience parce qu’elle montre à souhait que le comité d’organisation et tous les partenaires sont mobilisés pour que la poésie, qui se trouve être plus ou moins le parent pauvre des genres littéraires au Burkina Faso, puisse avoir la place qui est la sienne dans le paysage culturel.

Ramener la poésie à l’ordre du jour

« Il y avait des œuvres de très belles factures et d’autres qui nous ont facilité la tâche, parce qu’elles n’étaient pas à la hauteur », résume le président du jury de cette 5e édition du Grand prix de la poésie, Aboubacar Dao. Tout en rappelant qu’ils avaient cru que la poésie était désuète et dépassée, mais par ce concours de circonstance, ils ont su que la pratique du slam a ramené la poésie à l’ordre du jour. Et le conseil qu’il donne aux jeunes, c’est qu’ils s’inspirent des auteurs passés afin de les dépasser.

Il faut souligner que cette compétition a pu se tenir grâce au soutien de Telecel Faso. Présent alors à cette soirée, le chef d’événements et sponsoring chez Telecel Faso, Abdrahamane Gansoré, a justifié leur soutien par le fait que la poésie, même si elle n’est pas très populaire au Burkina, est très importante car elle véhicule des messages pacifiques dont le Burkina Faso a besoin.

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