Africa-Press – Burkina Faso. Le secrétaire général du ministère en charge de l’Enseignement de base a, à travers un communiqué ce 26 décembre 2025, rappelé l’impérieuse nécessité du respect rigoureux du calendrier scolaire 2025-2026 par l’ensemble des structures éducatives publiques et privées. Une mise au point qui, on ne peut s’empêcher de le remarquer, intervient après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux le 25 décembre, jour de la fête de Noël, montrant des élèves d’une école franco-arabe en cours et qui a suscité une vive polémique.
« Conformément à l’arrêté conjoint no 2025-0070/MEBAPLN/MESFPT du 20 octobre 2025 portant fixation du calendrier scolaire 2025-2026, le calendrier scolaire constitue un instrument fondamental de pilotage du système éducatif national. Il garantit notamment l’uniformité du temps scolaire, l’équité entre les apprenants, la cohérence des apprentissages ainsi que la prévisibilité indispensable à l’organisation des activités pédagogiques, administratives et sociales des acteurs du système éducatif », indique le communiqué.
Le document rappelle qu’ « à cet effet, les jours ouvrés, les jours fériés légalement reconnus ainsi que les périodes de congés et de vacances sont définis chaque année par arrêté conjoint des ministres en charge des enseignements. Ces dispositions s’imposent à toutes les structures éducatives, publiques comme privées, sans exception. »
Le secrétaire général du ministère en charge de l’Enseignement de base constate cependant « que certains établissements scolaires dispensent des cours en dehors des jours officiellement autorisés, notamment durant les jours fériés et les jours non ouvrés, en violation des textes en vigueur ».
Face à cette situation, il invite les responsables concernés à prendre, sans délai, les mesures idoines et urgentes afin d’assurer le respect strict du calendrier scolaire dans l’ensemble des structures éducatives relevant de leur ressort territorial. « Ces mesures doivent inclure des actions de sensibilisation, de contrôle et, le cas échéant, l’application des sanctions prévues par les textes en vigueur », dit-il.
Le ministère prévient qu’il « attache un prix particulier au respect rigoureux de ces instructions, gage d’un fonctionnement harmonieux et équitable du système éducatif national ».
Le communiqué du ministère en charge de l’Enseignement de base ne précise pas les motifs de cette mise au point. Mais on ne peut s’empêcher de remarquer que ce communiqué intervient après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux le 25 décembre, jour de la fête de Noël, montrant les élèves d’une école franco-arabe en cours. L’école en question est située dans la ville de Bobo-Dioulasso.
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