Ouagadougou : Le projet « Appui au développement de l’artisanat féminin » au profit de 1 900 femmes, lancé

Ouagadougou : Le projet « Appui au développement de l’artisanat féminin » au profit de 1 900 femmes, lancé
Ouagadougou : Le projet « Appui au développement de l’artisanat féminin » au profit de 1 900 femmes, lancé

Africa-Press – Burkina Faso. La cérémonie de lancement de l’atelier de la sous-composante « Appui au développement de l’artisanat féminin » a eu lieu ce jeudi 8 août 2024, à l’hôtel de ville de Ouagadougou. Le projet se tiendra sur une durée de 12 mois.

L’artisanat est vital pour l’économie du Burkina Faso car contribuant à environ 30 % du PIB et employant une grande partie de la population active non agricole. Le secteur textile représente un tiers de l’artisanat et est en pleine expansion grâce aux succès des créateurs locaux. Pourtant, la filière artisanale est sous-exploitée, avec seulement 1 % du coton transformé localement.

C’est donc dans le but de remédier à cela, que le Projet d’appui à la croissance économique urbaine et à la gouvernance métropolitaine du Grand Ouaga (PAGO), financé par l’Union européenne et la mairie de Ouagadougou, soutient spécifiquement l’artisanat féminin, avec pour but de renforcer l’impact économique et de créer des emplois pour les femmes et les jeunes.

Ce présent atelier qui se tient au cours de cette journée a pour objectif de mobiliser les principaux acteurs et de coordonner les actions pour assurer le succès du projet.

L’appui de l’Union européenne d’une valeur de 742 674 515 FCFA au développement de l’artisanat féminin servira à la construction d’un centre de formation textile pour les communes du Grand Ouaga ainsi qu’à la formation en tissage, en filature et en peinture du Faso Danfani et à l’équipement de 1 900 femmes, soit 100 femmes par commune et arrondissement.

A entendre le 1er vice-président de la commune de Ouagadougou, Assami Tiendrébéogo, cet accompagnement de l’Union européenne représente un symbole fort de leur engagement collectif envers le développement économique, la valorisation de l’artisanat et l’émancipation des femmes à travers la création de filières durables.

« C’est parce que la valorisation ferme du savoir-faire local est importante, et plus particulièrement l’artisanat féminin, que cette composante spécifique a été développée au sein du PAGO. Cette initiative, qui vise à former et équiper 100 femmes par commune et arrondissement au sein du Grand Ouaga, pour un total d’environ 1 900 bénéficiaires, est le reflet de notre engagement à renforcer cette frange dynamique de notre population, tout en lui permettant de participer activement à l’économie locale. Le montant alloué à cette noble cause, soit 1 132 200 euros ou 742 674 515 FCFA, témoigne de la détermination à donner à ces femmes les outils nécessaires pour exceller dans leurs métiers. Il sera question d’aménager un centre de métier, de l’équiper et de former les bénéficiaires qui seront sélectionnés », a-t-il déclaré.

En participant au financement de ce projet, selon les propos du représentant de l’ambassadeur, Marc Duponcel, l’Union européenne renouvelle son engagement à fournir aux populations des conditions améliorées pour un développement socio-économique soutenu et durable.

Il n’a pas manqué de lancer un appel à tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de cette composante à s’investir pleinement, afin que les résultats améliorent concrètement les conditions de vie des populations et contribuent au développement socio-économique du Burkina Faso.

Avec pour objectifs spécifiques, la présentation de la démarche de ciblage des bénéficiaires et les équipements qui seront mobilisés pour soutenir l’artisanat féminin ; la mise au point sur les travaux en cours pour la réalisation d’un centre de formation dédié aux métiers du textile et le recueil des besoins et expériences des participants afin d’orienter au mieux les investissements futurs, le projet vise, au sortir de ces échanges, une adhésion généralisée à la méthodologie de ciblage des bénéficiaires et aux critères de sélection des équipements ; une appropriation des équipements par les parties prenantes du centre de formation aux métiers du textile ainsi qu’une prise en compte des besoins et observations des participants pour améliorer les activités de la sous-composante.

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