Africa-Press – Burkina Faso. La première édition du Salon Panafricain de la Robotique et de l’Intelligence Artificielle (PARF) a ouvert ses portes ce vendredi 27 mai 2022 à Ouagadougou. Il s’agit de trois jours d’immersion dans le monde de la robotique et de l’intelligence artificielle pour y sonder les opportunités futures.
S’ouvrir au monde électronique et promouvoir l’intelligence artificielle, le Salon Panafricain de la Robotique et de l’intelligence artificielle, PARF, offre une tribune d’expression de la connaissance en lien avec le monde électronique. Trois jours durant, les organisateurs de cette initiative auront à initier une centaine d’enfants à la robotique et à l’intelligence artificielle.
Un concours mettra en compétition des jeunes qui s’expriment déjà dans le domaine de la robotique, afin de susciter la curiosité dans le domaine. Aussi, des conférences sont prévues sur la sécurité et aussi sur l’importance de l’introduction de la robotique dans le système éducatif au Burkina Faso.
Monique Kam, femme politique, s’entretiendra avec les participants sur les opportunités de l’intelligence artificielle au niveau scolaire. « Je vais démystifier l’intelligence artificielle et le numérique qui font partie de notre vie quotidienne. Nous voulons améliorer notre système éducatif, accroître l’autonomie des jeunes surtout les emmener à faire un bon usage des appareils numériques », a-t-elle souligné.
Pour le représentant du parrain, Issoufou Saré, les parents doivent travailler à intéresser leurs enfants à l’intelligence artificielle et à la robotique. « Ce sont ces objets qui vont gouverner notre monde d’ici là. Il faudrait que nous nous y prenions le plus tôt possible », a-t-il indiqué.
Pour les organisateurs, il y a urgence pour l’Afrique de hâter le pas vers les nouvelles technologies. « C’est une réalité de notre époque et nous devons prendre en main les outils qui vont nous permettre de nous affirmer dans notre époque. Aujourd’hui il est difficile de parler de développement sans intégrer les nouvelles technologies.
Au-delà des ordinateurs, c’est l’intelligence artificielle et la robotique. L’Afrique telle qu’on l’imaginait dans les cases et dans les brousses, cette image ne sied plus à l’Afrique. Aujourd’hui c’est une Afrique qui s’intègre au monde, qui tient compte des réalités de l’époque et qui ne se laisse pas dépasser par les autres.
Donc l’idée de ce salon, c’est de rappeler aux uns et aux autres qu’il y a des solutions qui sont adaptées à notre réalité à nous, qu’on peut être aussi en compétition avec les autres et que la plupart de nos difficultés ont des solutions au-delà des sentiers classiques » , a laissé entendre Salif A. Ouédraogo, membre du comité d’organisation. Akim KY
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