Africa-Press – Burkina Faso. Dans le but d’assurer une gestion rationnelle des ressources en eau, des ressources connexes et des usages de son espace de compétence, l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) a élaboré un schéma directeur d’aménagement et de gestion en eau (SDAGE). Une première session extraordinaire de l’année 2021 a permis son adoption et soumis à l’appréciation des membres du Comité de bassin de l’AEL, les 6 et 7 mai 2021, à Kaya, la cité du cuir et des brochettes au koura-koura.
Selon le président du Comité de bassin de l’AEL, Saïdou Maïga, le document provisoire fait l’état des lieux des ressources en eau et d’autres ressources connexes et des usages en réalisant dix études thématiques dont sept par des consultants et trois par la direction générale de son agence. « Ces thématiques concernent, entre autres, la situation des boulis, des barrages, des forages », a-t-il indiqué, avant de souligner que l’utilisation de l’eau, son rapport avec l’assainissement, les dispensaires ont été aussi abordés à cette session extraordinaire.
A en croire M. Maïga, les rapports de ces études thématiques ont été validés par des unités techniques des agences et par la commission spécialisée du Comité de bassin. Pour conclure, Saïdou Maïga a expliqué que l’élaboration du SDAGE s’inscrit dans la mise en œuvre des objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES). C’est pourquoi il a invité les participants à une participation constructive dans l’élaboration dudit document.
Quant au directeur général de l’AEL, Jean-Baptiste Zongo, le SDAGE est un diagnostic de ce qui existe dans l’espace du Liptako en termes de ressources en eau, ressources connexes et usages. Il a ajouté que le SDAGE fait le point des besoins des différentes thématiques.
« En ce qui concerne l’agriculture, le document donne du besoin en ressource en eau pour son développement. Après l’état des lieux, nous allons faire une modélisation afin de déterminer les besoins futurs en tenant compte de la croissance de la population et d’autres facteurs susceptibles d’intervenir », a précisé le directeur général Jean-Baptiste Zongo.
