Burkina Faso : Le Cadre sectoriel de dialogue « transformations industrielles et artisanales » dresse son bilan

Burkina Faso : Le Cadre sectoriel de dialogue « transformations industrielles et artisanales » dresse son bilan
Burkina Faso : Le Cadre sectoriel de dialogue « transformations industrielles et artisanales » dresse son bilan

Africa-PressBurkina Faso. Les membres du Cadre sectoriel de dialogue « transformations industrielles et artisanales » ont organisé leur revue annuelle de 2021. Il s’agissait de faire le bilan des activités de 2020 et de dégager des perspectives. C’était ce vendredi 5 mars 2021 à Ouagadougou.

Le cadre sectoriel de dialogue « transformations industrielles et artisanales » (TIA) regroupe quatre ministères. Il s’agit du ministère en charge du commerce, de l’énergie, des mines et de la culture.

Le cadre sectoriel de dialogue est l’outil de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du PNDES à travers la politique du secteur de planification. Ce vendredi 5 mars 2021 à Ouagadougou, les acteurs se sont réunis pour examiner le bilan de la mise en œuvre des actions de l’année 2020 et de dégager des perspectives.

En dépit de la crise sécuritaire et sanitaire, l’année 2020 a connu des points de satisfaction dans le domaine des « transformations industrielles et artisanales », selon le président du Cadre sectoriel de dialogue, Harouna Kaboré.

« Nonobstant ce contexte (sécuritaire et sanitaire), notre secteur a fait preuve de résilience ; en témoignent les nombreux acquis enregistrés dans le domaine de la gouvernance économique, l’industrie, l’énergie, l’artisanat et les mines. Nous avons réussi dans le domaine de l’énergie à doubler la disponibilité en termes de mégawatts. Au départ le Burkina Faso était autour de 300 mégawatts et aujourd’hui est à plus de 700 mégawatts. C’est un grand pas, parce que l’énergie est un facteur pour permettre de soutenir l’activité industrielle et artisanat », a-t-il souligné.

Par contre, le président du Cadre sectoriel de dialogue a indiqué que de nombreux défis restent encore à être relevés. Il s’agit, entre autres, de la concrétisation des réformes de seconde génération pour renforcer l’attractivité du Burkina Faso et l’améliorer de son classement Doing Business.

Egalement, Harouna Kaboré a précisé que le Burkina Faso doit améliorer sa productivité dans le secteur de l’artisanat pour accroitre davantage sa contribution à l’économie et améliorer l’accès aux services énergétiques de qualité et de l’efficacité énergétique.

Harouna Kaboré a révélé que le taux consolidé pour le Cadre sectoriel de dialogue « transformations industrielles et artisanales » est de 63,5% en terme de mise en œuvre. Jules César KABORE Burkina24

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