Africa-Press – Burkina Faso. La Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP) tient ce vendredi 26 décembre 2025 sa conférence annuelle sous le thème « Étude nationale prospective Burkina 2060: bâtir aujourd’hui les fondations d’un avenir résilient et prospère ». Cette rencontre qui réunit les acteurs en charge de la prospective stratégique, se veut une occasion pour faire le bilan des activités menées au cours de l’année 2025 dans le cadre du pilotage de l’économie, valider les orientations pour l’année à venir et s’approprier la vision Burkina 2060. Au 30 novembre 2025, c’est un taux de réalisation des activités de 81,42% que la DGEP affiche.
Au cours de l’année 2025, la DGEP dans le cadre de sa mission d’appui à l’élaboration des politiques publiques, a accompagné l’ensemble des départements ministériels pour la réalisation des politiques publiques prévues. « Nous avons travaillé essentiellement sur le cadrage macroéconomique, nous en avons réalisé trois qui permettent de projeter le Burkina pour le moyen terme et de bâtir les budgets pour l’exécution au niveau des départements ministériels. Nous avons aussi accompagné l’ensemble des directions des études et des statistiques à travers la mise en place d’outils nécessaires pour l’élaboration des politiques, stratégies et plans d’actions. Au niveau régional, nous avons pu appuyer les collectivités à la mise en œuvre des plans d’action, à l’élaboration d’un certain nombre d’instruments qui devaient permettre une meilleure planification des investissements. Au niveau national, nous avons également assuré la coordination du suivi de l’ensemble des projets et programmes de développement. Ce que nous avons fait avec l’appui des coordonnateurs des projets et programmes et des partenaires financiers et techniques « , a détaillé le directeur général de l’économie et de la planification, Larba Issa Kobyagda.
La conduite de ces différentes activités, permet à la DGEP d’afficher un taux de réalisation de 81,42%. Un taux jugé satisfaisant par Larba Issa Kobyagda et qui selon lui témoigne de l’engagement et de la détermination des agents, malgré les défis et les réformes en cours.
Parce que la prospective est une nécessité pour éclairer l’action publique et orienter durablement le développement, une étude nationale prospective devant guider les actions du Burkina pour les 35 prochaines années à venir été réalisée. Elle a permis de dégager de grandes orientations, qui devraient permettre de construire un Burkina résilient, endogène et de souveraineté. « Nous avons pu dessiner les grandes lignes sur lesquelles, les Burkinabè, ensemble, que ce soit l’administration publique, les partenaires techniques et financiers, les citoyens des villes et des campagnes, doivent travailler de concert pour que nous puissions garantir que cette vision qui se décline puisse se réaliser », a précisé le directeur général de l’économie et de la planification.
Parmi ces différents piliers qui ont été dégagés, figure la « réinvention du capital humain » au Burkina Faso. « C’est former des Burkinabè nouveaux, dignes, s’appuyant sur leur culture pour pouvoir à la fois innover et apporter des solutions aux défis auxquels nous sommes confrontés. Également dans le domaine de la santé, c’est faire de telle sorte que la médecine considérée anciennement comme traditionnelle, devienne la médecine du Burkina. C’est faire de telle sorte que l’innovation qui va être apportée dans ce domaine, puisse permettre aux Burkinabè, à la fois de se prémunir de certaines maladies et de se soigner efficacement sans forcément compter totalement sur ce qui est produit de l’extérieur et importé pour assurer notre bien-être ».
Salif Tiemtoré, chargé de mission et représentant le ministre de l’économie et des finances, a indiqué que cette étude prospective permet de faire des projections et de voir le Burkina en 2060. « Cette étude donne une direction, elle montre où aller, où mettre les ressources en priorité si on veut atteindre les objectifs fixés. Cette conférence est le lieu pour les experts de la DGEP de peaufiner les choses et de s’approprier cet instrument important qui va servir de boussole pour l’ensemble des institutions du Burkina et qui permettra au gouvernement d’atteindre ses objectifs », a-t-il laissé entendre.
Armelle Ouédraogo
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