Africa-Press – Burkina Faso. Les jeunes commerçants de la Zone d’aménagement commerciale et administrative (ZACA) ont tenu une conférence de presse, le 5 novembre 2024, à Ouagadougou, pour solliciter l’appui du capitaine Ibrahim Traoré contre les mesures de l’office nationale du contrôle des aménagements et des constructions.
Des commerçants ont animé, le 5 novembre 2024, une conférence de presse pour solliciter l’appui du capitaine Ibrahim Traoré contre les mesures de l’office nationale du contrôle des aménagements et des constructions.
En effet, dans la Zone d’aménagement commerciale et administrative (ZACA), trois commerçants ont entrepris la construction d’un ensemble de 42 boutiques externes et 401 internes sur deux parcelles louées pour mettre à la disposition de leurs compères un local à moindre coût.
Leur site ne respectant pas les règles de construction établies. Alors, ils ont reçu une lettre de mise en demeure d’un mois par l’office nationale du contrôle des aménagements et des constructions. Passé ce délai, des mesures de déguerpissement forcé seraient prises à leurs frais.
« Nous sollicitons la clémence du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré ainsi que son gouvernement pour permettre la poursuite de ce projet pendant une période
raisonnable de cinq ans minimum », a souhaité le porte-parole des commerçants, Abdoul Razack Tassembedo. Il a indiqué qu’ils ont engagé leur projet sans une connaissance suffisante des réglementations en vigueur concernant le projet ZACA.
« Nous connaissons l’importance de respecter les directives et nous sommes engagés à collaborer de manière transparente avec le gouvernement. Nous sommes conscients des enjeux liés à l’aménagement du territoire et de la régulation des activités commerciales dans la zone », a-t-il précisé. Pour lui, le nombre de commerçants ambulants augmente parce que les marchés et yaars sont inondés, la location ou l’achat d’un local dans la ville de Ouagadougou implique des sommes énormes qui ne sont pas accessibles à la jeunesse.
A l’écouter, la construction de ces boutiques contribuera à la réduction du taux de chômage en créant plus de 1 500 emplois directs et 5 000 indirects. Il est convaincu que ce projet soutiendra significativement la jeunesse et les commerçants déplacés internes. Il a souligné que le projet s’inscrit dans la dynamique de soutien à la jeunesse et à la création d’emplois promue par le président du Faso. Abdoul Razack a confié qu’ils ont mis en place des mesures pour minimiser les impacts négatifs du site et garantir une transition harmonieuse.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press