En Afrique, les espaces francophone et anglophone doivent davantage collaborer (Epena Law)

En Afrique, les espaces francophone et anglophone doivent davantage collaborer (Epena Law)
En Afrique, les espaces francophone et anglophone doivent davantage collaborer (Epena Law)

Idriss Linge, depuis Lagos

Africa-Press – Burkina Faso. Malgré des opportunités économiques évidentes, les échanges entre l’Afrique francophone et anglophone restent limités. Un forum à Lagos tente de changer la donne.

La deuxième édition du Francophone Africa Business Summit s’est ouverte mercredi 19 février à Lagos, au Nigeria, avec pour sujet phare les opportunités de collaboration entre les mondes anglophone et francophone d’Afrique subsaharienne. Lors de son discours d’ouverture, Johanna Monthe (photo), Managing Partner du cabinet juridique Epena Law, basé au Cameroun et organisateur de l’événement, a réaffirmé sa volonté de voir ces deux espaces collaborer davantage.

« Si vous êtes si nombreux aujourd’hui, c’est que vous avez compris cette nécessité, et je vous en remercie. Comme je le dis souvent, il est regrettable que des opportunités, pourtant accessibles dans des pays voisins, soient perdues au profit d’investisseurs venant de plus loin. Nous espérons que cette rencontre donnera naissance à des relations solides et des collaborations durables », a-t-elle déclaré.

À sa suite, un des directeurs du ministère nigérian de l’Industrie, du Commerce et des Investissements a renforcé cette idée en expliquant qu’au regard des opportunités qu’offre le Nigeria, il est urgent de créer un cadre de coopération structuré avec les pays d’Afrique francophone. « Nous pensons qu’en travaillant ensemble, nous pouvons débloquer de nouvelles opportunités en matière d’investissements et de commerce », a-t-il souligné.

Le Francophone Africa Business Summit 2025 rassemble une centaine de participants, parmi lesquels des représentants de la RDC, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Cameroun. Des institutions financières comme la Société financière internationale (IFC), Proparco et la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin prennent également part aux échanges, aux côtés d’acteurs du secteur privé, notamment United Bank for Africa (UBA). Parmi les premières questions discutées figure le paysage économique entre les deux zones et les moyens de renforcer les synergies entre entreprises et investisseurs. Un panel a été consacré aux politiques publiques et aux initiatives privées pouvant faciliter cette intégration.

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