En marche pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire !

En marche pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire !
En marche pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire !

Africa-Press – Burkina Faso. De la région de l’Est, l’équipe du Bureau National des Grands Projets du Burkina a mis le cap, le samedi 17 mai 2025, sur Dédougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun où elle est allée suivre l’évolution de la formation des jeunes sélectionnés pour le compte de l’initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire.

Dos courbés, dabas, arrosoirs et semoirs en mains, ça bosse très fort ici. La sueur épargne le sang, dit-on. Mais dans notre contexte où l’on parle de l’autosuffisance alimentaire, l’on peut se permettre de dire que «la sueur épargne la faim».

Nous sommes précisément sur le site du service national pour le développement (SND) à Dédougou qui a accordé certains de ses locaux au Centre de Promotion Rurale de Koudougou pour la formation en agriculture au profit d’une quarantaine de jeunes.

Ils sont motivés. Le soleil luit férocement mais ne les arrête pas. Ils poursuivent leurs travaux pratiques dans une bonne ambiance, entre rires et taquineries. Leur engagement séduit même leurs formateurs.

«On a senti que ce sont des jeunes très motivés qui ont envie d’apprendre et qui développent des initiatives. Ce sont des jeunes qui ont vraiment la soif d’apprendre. Et c’est ce qui nous a permis comme formateurs d’aller au-delà de nos attentes», a mentionné Charles Bayala, formateur.

Il a indiqué que leurs attentes au départ étaient de les former essentiellement sur des notions rudimentaires de l’agriculture céréalière et de la culture maraichère. «Nous nous sommes rendus compte qu’ils ne sont pas là pour jouer. Et jusqu’à ce qu’ils ne partent, nous voulons développer certains modules comme l’entrepreneuriat, la coopération pour leur permettre de vraiment renforcer davantage leurs capacités», a-t-il laissé entendre.

Il a précisé que la formation a été plus pratique que théorique. «La formation a concerné une dizaine de modules, on peut citer entre autres, la culture maraichère, la culture céréalière, la culture fruitière, la fabrication des bio-intrants, la petite mécanisation, la santé des plantes et la gestion des espaces agricoles », a-t-il énuméré.

Pour ce qui est des difficultés, Charles Bayala a déploré le manque d’eau sur le site alimenté par un château. Pour Florentin Benao, apprenant et originaire de la commune de Bougnounou, dans la province de Ziro a affirmé que l’agriculture marche très bien dans leur contrée. Et cette formation va certainement lui permettre de gagner sa vie, à l’entendre.

«C’est sûr qu’au retour, des connaissances que je suis venu apprendre ici, je suis convaincu que je vais réussir dedans (dans l’agriculture, ndlr) », a-t-il soutenu.

Abraham Ouédraogo, expert agronome au Bureau National des Grands Projets du Burkina a rappelé que cette formation vise à donner à ces jeunes des compétences nécessaires afin que ces derniers aillent les mettre en pratique au niveau de leurs communes respectives. Ce, pour participer à la promotion agricole et à l’autosuffisance alimentaire.

«Nous sommes vraiment satisfaits. Nous avons des unités pédagogiques bien en place, la preuve en est que nous avons visité des champs de maïs, également les pépinières de tomate, poivron, carottes et oignon (…), ces jeunes ont vraiment reçu des compétences nécessaires», a-t-il affirmé.

L’agriculture c’est aussi avoir de bons composts, ces jeunes ont appris comment en fabriquer. Outre la formation en agriculture, ils savent désormais faire de la purée de tomates…

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